31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 13:52

Parler de mode est assez naturel, entre amies durant un dîner, pour alimenter la discussion de la machine à café avec quelques collègues aussi. Alors vous pourrez ajouter le bonheur explosif qui fait pétiller en général les yeux des femmes, avec les sacs à main et puis avec le summun en ajoutant les chaussures. Un festival de joie, d'enthousiasme, de souvenirs, de soldes, des références et de bonnes affaires, un flot de paroles, de rires et peut-être même un brin de jalousie dans cette nouvelle foule en ébullition.

 

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Parler de bas nylon, plus accessoirement, de détails de mode, comme l'habillage des jambes, ce détail voilé qui enveloppe la moitié de la silhouette, avec une teinte uniforme ou des motifs graphiques, voire de belles arabesques, c'est une autre figure. Personne n'est dupe, sauf si le pantalon vampirise l'allure entre la taille et les pieds, le voile est l'accessoire indispensable de vos tenues. Une touche de quelques grammes qui affirme votre tenue, signe votre élégance, vante la beauté de vos jambes. Certes nues, bronzées ou blanches, elles peuvent être.

Mais avec une saison, même un été comme celui-ci, un fin voile peut se justifier contre la fraîcheur, pour le confort ou pour votre choix de beauté tout simplement.

 

Alors si dans vos propos, vous évoquez les bas, les regards, les esprits majoritairement changent. Comme si l'évocation d'un collant est un simple machin sur vos jambes, mais une paire de bas, c'est l'accès à l'intime. Avec des chemins de pensée, différents suivant votre public, car le chemin de la facilité emportera les plus bien-pensants vers la pornographie, du moins les images et plus encore l'imaginaire débordant de ces gens-là. Une paire de bas fait de vous une fille de joie, soit péripatéticienne, soit porn-star. Jalousies, méconnaissances, ignorances, préjugés aigris ou fortes envies inavouées, les sources sont nombreuses. Comment font-ils lorsque chemin faisant, entre leur travail, les transports et les courses , et d'autres occupations de leurs vies, ils croisent un panneau publicitaire avec des ensembles de lingerie. Très souvent, dans plus de la moitié des cas, représentant des femmes en soutien-gorge, culotte ou string, et bien souvent avec un porte-jarretelle et des bas. Le diable saute-il sur eux, ou ferment-ils les yeux ?

Car de cette tenue, certes en version publicitaire, édulcorée sur des courbes parfaites, voire irréelles revues par une bonne retouche d'image, il y a l'image d'une femme, d'une marque de lingerie, et surtout d'une proposition (pas d'une obligation (bien qu'une loi en ce sens m'amuserait beaucoup ;-) ) pour glisser sous votre mode, dans la partie invisible de votre vie, cette parure de dentelle et soie. 


Troublant paradoxe de l'inivisible qui fait peur, qui a la simple évocation devient objet de divagations irréalistes. Venez ici, sur ce blog, nous partagerons la réelle valeur de cet accessorie de mode.

 

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Car d'autres, dans l'assistance auront suivi d'autres chemins, des voies détournées mais aussi des autoroutes du bonheur, car dans leur quotidien de passionnées, de femmes n'appréciant que la douceur extrême, elles portent très souvent des bas. Ces femmes savent trouver leurs joies dans le choix de quelques deniers, de la juste couleur pour embellir le bouquet de leurs jambes. Elles le font pour elles en premier lieu, pour le regard de leurs compagnons ou compagnes ensuite, un plaisir partagé ou non, une caresse assurée sous leurs choix de mode.

 

Des sourires apparaîtront pour ceux et celles qui consomment, sans vraiment déguster le plaisir des bas, souvent en complicité entre la table et le lit. Souvent amateurs de bas résilles, le plus sexy de leurs atours, le plus vulgaire à mes yeux, du moins le plus éphémère dans mon plaisir esthétique et visuel.

 

Pour certaines, ce ne sera qu'un choix de plus, entre chaussettes, collants fins ou opaques suivant les saisons, et pour changer, parfois des bas, jarretières plus rarement jarretelles. Celles-ci ajoutent une fonction précise à chaque accessoire, un aspect pratique et confort, en relation avec la mode, la météo, le jour ou la nuit, pour le boulot ou pour dîner en amoureux.

 

Quelques visages interrogateurs, vous certifiront aussi que untelle ou untel ne savent même pas de quoi vous parlez. Un paradoxe générationnel ou éducatif, un vide de mode, une relation frigide avec les dessous, avec un fort penchant pour le super pratique, sans aucune confusion émotionnelle liée à l'habillage, mais encore plus au déshabillage. Souriez, restez alors silencieux en attendant qu'ils vous parlent de leurs sandales birkenstocktruc ou de déco ikea.

 

 

Parler de bas, et je n'évoquais que le mot "bas" sans ses variantes, "bas nylon", "bas jarretières" ou plus précis "bas nylon avec couture", ce sujet est donc une porte ouverte sur l'intime de chacune, de chacun. Souvent avec des préjugés, et peu souvent avec la chance de pouvoir partager les ressentis, d'expliquer le "beau", le "soyeux", l'infinie "finesse" ou le "glamour" relatifs à ce simple accessoire, vous êtes dans un monde qui semble évoluer peu, toujours en heurts avec les clichés pré-cités, les idées ou les images toutes faites, et aussi avec les anecdotes marquantes (bas jarretières qui glissent, jarretelles qui refusent d'attacher le bas, porte-jarretelles peu confortable, ...).

 

 

Quelle position adoptée ?

Ne plus en parler, peu du moins, aux seuls exprits ouverts sur la mode, sur l'esthétique, sur les envies de changer, de tester, de jouer et jouir avec leurs corps, de s'amuser avec la vie, pour se surprendre ou être surpris. Porter des bas n'est pas tout à fait anodin, mais n'est pas une provocation, mais juste un choix, un bonheur, une irrésistible envie à renouveler, suivant la mode de chacunes d'entre vous. 

 

Et puis de toute façon, vos bas portés suivant votre convenance, restent une part de votre mystère car seule, vous savez que vous en porter. Là en lisant ces mots, là en discutant avec eux, là pour vivre votre féminité chaque jour, même sans le dire.

 

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Nylonement

 

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30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 08:25

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Souvent le samedi je vous parle de culture. En partageant des envies de films, mais la production de qualité me semble de plus en plus rares pour mettre en avant les femmes, soit avec un bon scénario, soit à travers de talentueuses actrices. D'autres samedis, je vous vante des expositions, tournant autour de la mode, de photos sur la vie des femmes, ou encore des univers comme la Belle Epoque. de façon régulière je vous rappelle la valeur scénique du Burlesque avec les troupes et les spectacles qui font pétiller vos yeux, battre vos coeurs et dérouler des bas nylon avec quelques paillettes en plus.

Trop rarement, je vous parle de balades romantiques, de lieux qui inspire le glamour, comme les expositions ou marché vintage, le manque de temps probablement.

 

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Mais le plus souvent possible, je parle de livres, de beaux livres, de romans, de version poche. Ecrire se nourrit du même plaisir que de cleui de lire : les mots, les phrases, les chapitres, les histoires. J'avoue être très éclectique dans mon approche du prochain livre, un mystère quasi total avec le plaisir immense de la découverte, mais aussi le même plaisir de relire un ouvrage connu. Des thèmes nombreux, je n'en refuse que très peu, seule mon humeur, parfois mes douleurs, choisissent celui, ou plutôt ceux que je vais lire. Car oui, j'ai l'affreuse habitude de lire plusieurs sujets en même temps, là sur la table de nuit, là dans le salon, là sur mon bureau, des livres avec des marques-pages, sur des sujets opposés, du moins fort différents. D'un livre domentaire et biographique sur Diderot, je vais lire en parallèle, des polars actuels ou des vieilleries des années 40. Aucun lien, juste le plaisir de trouver de belles histoires, des espaces d'évasion, des plages immenses juste annotées de mots en lieu du sable, avec la mer de mon imaginaire qui frôle, qui avale des idées, des formules de style, repart dans ses vagues errantes.

 

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Lire, un plaisir immense, une vraie liberté, souvent combattue par tous les totalitarismes, politiques et plus encore religieux. Quand nos cerveaux peuvent croire des messages, comprendre la valeur absolu de l'amour, imaginer sans les vivre, des horizons de liberté, de vie sans contrainte, sans contrôle, sans pouvoir de l'Homme, mais juste la poésie d'un voyage amoureux, d'une balade exploratrice d'un autre continent, d'une rencontre satyrique du bien et du mal, d'un jugement sur le pouvoir de vivre cela. 

Lire, un espace que notre monde technologique, soit-disant si moderne, incontournable pour rester dans notre époque, a oublié de prendre en compte. Le nouveau livre n'est pas une source littéraire qui toujours change et se renouvelle. C'est une vague obsession qui se pèse non en mots, mais en nombre, en poids, en arguments marketing primaires.

A-t-on un jour mesurer le poids d'un livre ?

A-t-on un jour compter le nombre de nos livres, dans notre bibliothèque ? partout dans nos chambres, dans le salon, mais aussi chez les amis ?

Car le premier argument est le soi-disant volume de votre liseuse électronique (d'ailleurs malgré son nom débile, elle ne lit pas, c'est toujours à vous que reviens cet acte délicieux). Elle renferme près de 2500 livres. Lesquels d'ailleurs ? Ceux que vous avez déjà acheté dans le passé, ceux de vos parents, des cadeaux de vos amis ? Des livres moins chers ? Des livres plus écologiques ?

Non ! Car vos anciens livres papier restent dans votre maison, ne se transcrivent pas instantanément dans cette boite plate de plastique. 

Non ! Car les livres, enfin les e-livres ou livres électroniques, ne sont pas moins chers, loin de là. Parfois, mais rarement, l'auteur va avoir une rémunération plus importante, mais le plus souvent le fameux coût d'impression, qui était soit-disant si élévé, à disparu, pour un simple site de vente en ligne. Frais d'informatique, ces systèmes ont été inventé et sécirusé il y a plus de dis ans, les frais sont amortis depuis longtemps.

Non encore ! Le livre électronique n'est pas écologique car la majorité, la grande majorité du papier est aujourd'hui d'origine recyclée surtout pour les poches. De plus les serveurs qui stockent les millions de livres, les versions étrangères et autres scannages sont des consommateurs vampires d'électricité (surtout leurs climatisations dans des hangars par milliers). Et puis le plastique de fabrication, les conditions "humaines" de production à la chaîne, et surtout la fin de cycle. Ce moment inéductable après 3 ou 5 ans, soit pour cause de batterie qui ne dure pas plus de 30mn soit parce que le système ne peut plus se connecter à la nouvelle version (et oui l'obsolescence très programmée), tout cela s'appelle pollution.

 

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Mais ces "détails importants", ne sont pas les plus forts à mes yeux. Car j'ai une relation différente avec les livres, certes toujours trop nombreux dans ma valise, dévorant un livre par jour en moyenne en vacances, trop lourds, oui c'est peut-être vrai. Mais j'aime le papier, cette lecture dans toutes les positions, dans le lit, dans le canapé, dans le hamac, sur la plage, au soleil ou sous une lampe de chevet, j'aime tourner les pages, sentir ce lien avec mon marque-page, régler la distance entre lui et moi. J'aime aussi, quand je lis des beaux ouvrages, la taille des photos, des pages, le poids du livre, le plaisir de ce toucher. Avec des éditions anciennes, quand vous ouvrez un vieux polar, je ressens ce parfum suranné, celui qui accompagne tous les maigrets de mon adolescence, les autres polars des années 50. 

Plus encore, j'aime pouvoir lire un livre aujourd'hui, celui donné par mon grand-père, transmis plus exactement dans le temps, entre les membres de la famille, sans limite de durée, sauf pour les plus mauvais, dans une brocante, oublié dans un train. 

Tout autant, j'aime partager un livre, le recevoir d'une amie, d'une collègue pour le lire et ensuite en parler ensemble (le côté limité à un seul lecteur d'une version électronique sécurisée, est pour moi, une violation même du concept de lecteur ou plus exactement de multiples lecteurs). Un livre se prête, se partage, suscite des émotions, plusieurs regards, plusieurs lectures, soit personnelle dans le temps, soit avec des personnes différentes. 

Partager ! Je n'ai pas dit piraté, mais bien créer ce lien entre des personnes, pour lancer un débat, pour croiser des ressentis, pour rire d'avis différents, pour s'ennuyer à plusieurs d'un auteur tendance sans aucun style, pour s'émerveiller d'une découverte, d'une pépite dont plusieurs profiteront.

 

Alors oui à la technologie, car elle nous lie avec ce blog, car la culture vient de la profusion du net en partie, de possibilités quasi infinies de découvrir, comprendre, apprendre avec ces outils. Mais pour le livre, je tiens absolument à mes livres, totalement. Car je ne crois pas que les jeux électroniques et que beaucoup du contenu télévisuel resteront dans nos mémoires, donneront des libertés à nos pensées. Mais surtout imaginer un endroit sans livre, juste une coupre d'électricité, juste une dictature religieuse qui empêcherait d'accéder en un clic à la lecture électronique, un monde sans aucun livre.

Mais pour cela il faut des auteurs, des libraires-conseils, des lecteurs pas trop écervelés par une non-culture.

 

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Je défends le livre papier, car j'aime son contact, son poids, les centaines, les milliers de livres en stock dans la famille, dans plusieurs étagères, dans des cartons aussi, éparpillés un peu partout, prêtés, jamais rendus parfois. J'aime ce lien et ce partage.

J'aime la liberté, le livre a été de tous temps un témoin de liberté, conservons-le, conservons-la.

 

 

Nylonement

 

 

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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 02:06

Un souvenir du dernier été ? 

Nous étions sur une terrasse, un nouveau studio avec ce bonus magique, une amie nous avait recruté pour l'aider à sinstaller, j'avais apporté des fleurs, des pots, des lampes comme dans l'émission de télé pour égayer son coin de ciel bleu. On avait fini, les bras un peu fatigués par les cartons, les étages, l'ascenseur trop petit, mais une franche rigolade depusi le matin. Alors à quatre, autour d'une salade d'orechiettes froides, avec du basilic et de l'huiel d'olive, deux bouteilles de champagne, et des coussins pour tous fauteuils, nous refaisions la vie.

 

 

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Le dernier été, celui de ma fin d'études, de mon voyage aux USA, de stages et cours complémentaires à l'université, j'avais postulé pour un bénvolat dans une association locale. Un organisme qui transformait les toits terrasse, moches le plus souvent, mais accessibles et en plein soleil, en mini-jardins. Soit pour les propriétaires ou les locataires qui devaient s'en occuper un peu, soit les récoltes allaient à des soupes populaires pour les sdf des rues avoisinantes. Une ambaince très bobo et écolo, des intégristes et des rêveurs, j'avais rigolé de leurs approches si différentes, voire opposées au-dessus d'une salade, en cueillant des radis violets ou des carottes jaunes, chacun donnait sa version de son écologie. Un développement durable réaliste car ses espaces procuraient une interaction réelle avec l'air, bon ou mauvais, le débat était grand sous la pollution de la grande ville, mais les abeilles venaient sur nos framboisiers, sur les fleurs, et au-delà de la nourriture, des salades et des soupes, nos légumes apportaient du bonheur et du lien entre les humains.

 

Ainsi sur ce toit, j'avais succombé aux yeux gris de ce jeune dans sa salopette en jean, le tee-shirt trempé d'avoir monté seul les sacs de terreau. Comme une publicité, et moi, la petite frenchie totalement conquise, in love de l'étudiant. Certes il avait un sourire mordant, des épaules rodés par le football américain de son université, mais j'aimais le cliché. 

Et le soir, face à notre jardinet fraîchement planté, je suis resté avec lui, pour discuter de tout, de rien, de la vie, du ciel, des étoiles, de la ville, de la vie encore, de l'amour aussi.

 

 

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Souvenir et légers soupirs, les copines ont hurlé pour connaître la suite, j'ai ri, j'ai rougi, elles s'attendaient à des détails coquins, une confession d'une chatte sur un jardin, sur un toit. Rien en fait, car étaler la terre, biner, concasser mes mottes, planter, nettoyer et d'autres activités ont fait que malgré son charme, je me suis endormie là, sans me souvenir de rien, ni même de l'avoir écouter et d'avoir couper le son, l'image. Piètre soirée, et je ne l'ai jamais revu. Un léger frisson en me réveillant, la ville à mes pieds, le tête contre la margelle de bois, ma salopette et mon top étortillé, un frisson avec la fraîcheur du matin d'été.

 

Mais cela ne vous arriverait pas à vous, non, jamais !

 

 

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Nylonement

 


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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 04:45

Heureux hasard en déménageant enfin de ce nouvel appartement, m'installant avec ce beau gosse que je fréquente depuis plus de trois ans, je récupère des cartons dans la cave de ma mère. Des livres et des babioles, des trucs de jeune femme qui fût jeune fille encore avant,  mais qui semblent loin de moi maintenant. Je ris des carnets de note, des cahiers de poésie avec mes dessins improbables pour illustrer les plus grands poèmes.

 

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Et puis des ouvrages, des livres et des bouquins, de tout, car toujours j'ai lu un peu de tout, curieuse avec des manies, mais ouverte à tant de bons auteurs, comme à ceux qui ne firent rien de mieux que de me trouver pour unique lectrice. Mais cette couverture-là  me rappelle instantanément le contenu, les mots, les pauses et surtout la question primaire de l'auteur, plus encore de son héros trentenaire, suis-je obligé de faire un enfant avec elle ?

 

Pendant près de trois cent pages, denses et poétiques, le bonhomme cherche un sens dans le regard et dans l'appétit de ses rencontres. Beau, tranquille et sans réel défaut, il attire les jeunes femmes, moins jeunes aussi, qui l'aiment parfosi réellement, d'autres pour un soir, pour jouir avec lui, dans son appartement, avec une terrasse, tiens je me souviens de ce détail insolite. Mais lui, non seulement il ne veut pas faire l'amour pour simplement du cul, il aime, il apprécie les fantaisies, mais peu les histoires courtes, il ne couche pas le premier soir, il prend son temps, déguste la femme. Et au fil de l'histoire, il n 'a qu'un défaut, la peur folle d'être père, malgré lui, malgré le préservatif, malgré sa non-envie, malgré ses refus. Il part, parfois s'enfuit loin de sa conquête, et jamais n'arrive à plaire à sa mère. Oui, il ne fait pas de petits enfants comme ses soeurs et ses frères, est-il homosexuel ? la question vient pour nous faire rire, mais on lit son angoisse de ne pas vouloir être père, car il n'en ressent ni l'envie, ni le besoin. Aucun manque, aucune frustration aux naissances des copains et copines, mais aussi aucune projection dans les bambins, dans les neveux et nièces, petits ou grands, rien de commun avec ces progénitures nombreuses. Même pas par égoisme !

 

 

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J'adore ce livre, je vais le relire, je trie encore mais je pense aussi à mes soeurs, à mes copines, et finalement à moi, le version féminine de ce héros. Là maintenant, un bon boulot, un mec, des hormones du désir, du sport et d'autres activités, des week-ends en amoureux, du sexe, mais pas du tout d'envie de bébé. Aucune ! Jamais avant, pas plus maintenant, même après avoir vu le regard gourmand de mon homme sur les ventres ronds de mes soeurs, ou tenant les jumelles d'une amie. Absolument rien.

 

Ce n'est pas mon truc, et j'ai expliqué à ma mère, que non, ce n'est pas un problème de fertilité, ni de manque de sexualité. J'ai pas envie de bébé.

 

Et même mon chef en me proposant ce nouveau poste, ce nouveau gros projet, dans des mots incertains et malvenus, lui aussi m'a prévenu d'une maternité possible "à votre âge, ce serait logique..." Qu'est que la logique dans tout cela ? un réflexe primaire de la femelle reproductrice ?

 

Je ne veux pas de bébé, mais je reprendrais volontiers du dessert, quand la question vient entre amis, je mange, je mange encore. Marre de justifier ce qui n'est qu'une décision, mais surtout une non-envie, et aussi une non-oblogation, enfin il me semble. Ainsi va ma vie.

 

 

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Nylonement

 


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Languages Translation, Dear friends & readers, enter in our world of femininity during the week, with fashion pics, travel trhough words on women universe. But also each sunday, walk through actual and vintage stockings, intense symbol of Glamour !

 

Dans le labyrinthe de la Mode, des ambiances néo-rétro et du glamour toujours, je partage avec vous cette vision du chic et de cette élégance, parfois classique, parfois décalée, pour qu'ils deviennent Votre Mode, Votre Féminité. Mon regard suit vos silhouettes, au quotidien, dans la rue, dans un espace imaginaire et romancé, pour apprécier vos tenues, votre allure mais aussi vos accessoires, sacs à main et chapeaux, gants et bijoux, sur votre peau, sur vos jambes "le voile de Volupté". 

Car de vos choix, vous devez uniques, vous créez Votre Féminité, votre vie et le plaisir de voir et être vue !

Au-delà de vos Féminités, j'immisce avec discrétion dans votre jardin féminin et avec des recoins féministes, mais toujours avec mon regard discret. Parfois je narre vos vies, j'ajoute des humeurs, des doutes pour devenir les Portraits de Femmes.

Avec légèreté toujours, j'aime le Glamour !

 

Gentleman W 

Qui êtes vous ?  ou Qui est Gentleman W ? 

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Les Bas Nylon, une autre facette de ce blog, un symbole fort de la Féminité, le glamour à travers les photos, les tendances et les marques actuelles, avec leurs nouveaux modèles et leurs collections, les variations mais aussi vos retours sur la modeLes Bas Nylon sont ici le fil rouge entre les articles, la couture qui suit sur vos Féminités. (chaque DIMANCHE)

Musée vivant avec l'âge d'or 50-60, le Vintage, partageons les photos des pochettes et les souvenirs de modèles plus anciens, avec vos mots et vos visuels rétro

Vous avez des stocks de pochettes vintage, des photos associées, contactez-moi pour compléter le musée.

 

 

COPYRIGHTS

Les photos sont ici uniquement à titre non marchand comme l'ensemble de ce blog non-commercial, pour un référencement, en l'honneur des marques citées, pour un usage d'hommage à la Féminité. Si toutefois, j'oublie une référence (encore faudrait-il qu'elle apparaisse en récupérant cette image sur le net, sur Pinterest et ailleurs) ou je suscite un souci de droit à l'image ou aux copyrights, contactez-moi par email gentlemanw@nylon-volupte.com.

L'image sera retirée dès que vous nous préciserez laquelle. Merci.

 

Copyrights pour tous les articles de ce site. Si vous faites référence à un article, précisez le nom de ce blog avec son lien.

 

Recherche ???

Aimez + Aidez

 

Cancer, trop proche de nous.

Faites un sourire et soutenez l'autre !

Nous sommes tous acteurs de la santé de nos proches et de nos familles.

Cette maladie frappe le col de l'utérus, les seins, la thyroïde, la prostate, le plus couramment et ailleurs aussi !

Alors soutenez vos ami(e)s, vos parents, votre compagnon et votre compagne.

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www.ligue-cancer.net

Aimez vous les uns et les autres

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www.cancerdusein.org

 

 

Aimez-vous,

Protégez-vous !

Vivez !

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www.info-depression.fr

 

 

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ORDRE de la JARRETELLE

Pour rendre hommage aux BAS NYLON, aux JARRETELLES, au Glamour, au symbole d'une féminité des années 50-60, aux instants de mode actuelle, mais aussi aux créateurs, aux fabricants (vintage et actuels) et plus encore aux Femmes, j'ai lancé l'initiative d'un "ORDRE DE LA JARRETELLE".

Nos objectifs sont de défendre la volupté du port des Bas Nylon, de promouvoir une image noble et saine auprès des médias, de défendre la finesse incomparable du véritable nylon, digne signature haut-de-gamme du glamour moderne, de créer une communauté d'ambassadrices autour de l'élégance au féminin, de publier des ouvrages (textes et photos) de référence sur le sujet.

 

Les statuts sont rédigés. Les critères d'entrée sont définis par une validation de la réelle motivation du port du bas nylon et de votre enthousiasme à  promouvoir cet art de vivre. Un entretien et/ou un lettre pour démontrer cette passion, tel sera la premièré étape avant un parrainnage.

Ordre de la Jarretelle : gentleman.nylon@gmail.com

Quelques articles sur le sujet :

Ordre-de-la-jarretelle-Acte-1

Ordre-de-le-jarretelle-Acte-2

Ordre-de-le-jarretelle-Acte-3

Ordre-de-la-Jarretelle-Acte-4

 

Bas-Nylon-mais-alors !

Bas Nylon, quel talon ?

Je-suis-alle-au-paradis des Bas Nylon

 

Site web uniquement accessible pour les membres.

 

Coups de Coeur

Logo-Menu-NylonMode.com-V3.2-xs.png
 
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Mes coups de coeur, ceux où je passe régulièrement sur leurs blogs, pour leurs contenus, leurs photos, leurs articles, leurs humeurs, leurs amours, leurs critiques. Inspiration passgère, amitié ou même coup de foudre, souvent un univers de mots, de douceurs et de libertés ...

martiennes.wordpress.com  justement féministes

bebarock.com juste pour les femmes !

cameline.org prodigieuse exploration mode du temps

bellesetbiendansvotrepeau conseils beauté

leblogdebetty.com mode et sourires 

dameskarlette voyageuse en images

thebrunette.fr incroyablement élégante

lheureuseimparfaite blog féminin et impertinent

le-blog-enfin-moi.com féminité, mode et sourires

leblogdelilou féminité au quotidien

fashionandcookies  fashionista 

valimero-fashion-addict.com modeuse la + souriante du net !

mindalicious.fr géniale modeuse

lesdemoizelles mode et futilité

estelleblogmode.com  mode souriante

pinup-doodles un coup de crayon d'une génie

folievintage.fr un lieu pétillant & glamour

blog.plafonddeverre.fr réalité féministe

...

citizencouture.com la mode online

misspandora.fr super-fée de mode

leblogdebigbeauty.com ronde et alors ?

modeuse.com j'aime depuis le début

garancedore.fr oui, encore elle

...

Et si vous n'êtes pas ici, c'est pas un désamour, plutôt un oubli, 

et la liste serait peu-être un peu longue (environ 200 sites de références)

mais je vous visite régulièrement, bises à toutes !