Bon anniversaire à une femme d'aujourd'hui, une jeune femme qui vit dans son époque.

La féminité est une allure, un "simple lien compliqué" avec le regard des autres, mais surtout avec l'envie, les doutes que l'on met dans ce regard. On imagine, on vit avec eux, au milieu des visages, des amies, des collègues, de notre famille.

Puis un jour, la femme éclot, elle se découvre, doublement caché dans une carapace de féminité et de volupté, elle attendait son printemps, pour être elle-même.

Là devant vous, elle devient une belle étincelle, un flot pétillant de petits bonheurs pour sa silhouette, elle scintille.

Coiffure colorée, avec des cheveux longs dans le vent, un visage calme et serein, parfaitement maquillé de petites touches sensuelles, celles échangées avec le miroir, avec un trait de rouge à lèvres pour affirmer sa signature visuelle, elle est femme. Elle se penche, elle choisit un soutien-gorge pour gainer la rondeur de son bonnet bien rond, elle aime les montrer, pas les exhiber, mais aucunement les cacher, elle est femme à travers sa gorge, son buste fier et droit, cette douceur galbé vers l'avant, entre deux boutons défaits de son chemisier.

Plus encore elle ouvre sa commode, fouille dans une satinbox, ouvre une pochette, saisit un serre-taille de dentelle. Elle se love dedans sur ses hanches si fines, sur sa silhouette si frêle, elle papillonne dans la délicate finesse, accroche les trois agrafes. Elle glisse avec aisance ses bas nylon, oui, elle sait naturellement le faire, sans perdre de temps, sans se sentir boudiner, sans tourner quinze fois les jambes, elle glisse le long de ses jambes le nylon fin, son bijou personnel. 

Elle a découvert cette sensation, il y a plusieurs années, elle adore ce charme, d'abord ancré en elle, ancré sur sa peau chaque jour. Elle adore cette sensation poudrée sur sa peau, elle ne vous l'expliquera pas car c'est en elle. Elle ajuste ses jarretelles, six ou douze suivant ses modèles, quelques secondes, elle se lève, enfile la fine dentelle de lingerie qui lui manquait, tombant entre deux fesses rondes, celle d'une femme d'aujourd'hui.

son blog : www.lescarpin.com

La jupe n'est pas loin mais elle est en manque de son pêché mignon, ses chaussures, elles les choisit, il y a en a partout, dans la salle de bain, dans la chambre, dans le dressing, le couloir, elle ADORE les escarpins, les talons hauts, très hauts même. Bottes parfois comme aujourd'hui.

Elle finira toute pétillante, dans son ultra-féminité, car elle aime plus que tout, montrer sa réalité de pinup, de femme actuelle, de femme qui a choisi la sensualité comme un parfum qui l'entoure chaque jour.

Elle vit en 2013, aujourd'hui c'est son anniversaire, et moi, et je pense un peu vous, ON L'AIME.

BON ANNIVERSAIRE à une belle en bas nylon

BON ANNIVERSAIRE chère amie

BON ANNIVERSAIRE Sandrine 

NYLONEMENT

Et pour celles qui ont encore des doutes,

mettre des bas nylon (couture ou non) est aussi simple

que de glisser dans un collant,

mais votre féminité, votre démarche sera différente.

Vous avez déjà lu, dans les nombreux articles de semaine, dans les articles du dimanche sur les bas nylon actuels ou vintage, certaines questions qui se posent sur la Féminité en Bas Nylon au XXIe siècle.

Est-il possible d'être femme en 2013 en portant une jupe sans supporter les regards désapprobateurs d'esprits souvent rétrécis (par une religion, par une culture limitée, par des préjugés datant du moyen-âge (oui les chats noirs ne portent pas malheur, même en passant sous une échelle !! qu'on se le disent dans les vallées et les cités !)), sans supporter les réflexions, sans avoir à subir les quolibets ?

Oui c'est possible, c'est même fortement recommandé. Quoi me direz-vous ?

D'ETRE LIBRE, UNE FEMME LIBRE !

Au XXIe siècle, en 2013, soit 45 ans après mai 1968, il est possible de porter, non plus précisément de CHOISIR de porter des bas nylon. Certes votre mère, votre grand-mère aura jeté au feu ses soutiens-gorges, sa fierté d'être femme pour être l'égal d'un homme, ou inversement aura porter avec fierté sa féminité pour devenir son égal, toutes les routes ont été explorées. Celle de la jupe jetée aux orties, car trop symbole de la soumission des femmes à un poste social de "beautés en jupe" (d'ailleurs la loi interdisant de porter le pantalon a été abrogée uniquement en fin d'année 2012, jamais trop tard !), cette route pour porter le pantalon, comme eux (les hommes) a emmené des femmes vers un extrémisme fort, qui a permis des défendre des belles idées heureusement. Toute lutte a ses excès !

Puis depuis quelques années, d'autres femmes, pardon, d'autres féministes ont refait un chemin, une autoroute, pour demander à porter la jupe (la journée de la jupe défendue par Ni Putes, Ni Soumises, mais lancée par des jeunes dans un collège "catholique de Bretagne" pour une plus belle égalité et liberté de mode). Le paradoxe, il n'y en a aucun, car les femmes sont libres et chaque avancée est positive, quand ce sont elles qui l'ont voulues. 

Alors féminisme, actif dans une association, actif chaque jour chez soi pour dire stop aux mâles décervelés, actif discrètement juste pour soi, ce féminisme là est l'avenir de vos jambes. Oui montrez les, usez et abusez de longueurs qui iront de la cheville au mollet, du genou, au-dessus et au-dessous, mais aussi de cuisses, de courtes, voire de mini-jupes, de tuniques et de shorts, vous êtes même libres de mettre un pantalon.

Avec quoi ? avec des collants (opaque, fins, colorés ou teinte chair, de votre choix), avec des leggings, avec des bas jarretières, avec des bas nylon, de véritables bas nylon avec des couture et des jarretelles ! 

Choisissez vos voile de nylon pour vos jambes, car ce compas, celui de vos jambes, fera toujours tourner les têtes, celles de ronchons, mais plus encore celle des amoureux, elle et lui, les autres vers vous. Ils ne vous voleront pas votre beauté, ils s'en inspireront, et surtout dans leurs esprits, ils se diront "voilà une femme libre".

Féministe peut-être, 

Féminine oui, par choix

Femme avec des bas nylon.

Nylonement