Toi, cher ami, cher oncle par alliance, oui toi qui me manquera aujourd'hui, demain aussi.

Toi cette personne que j'avais croisé dans les moments de mon enfance, qui avait marqué mon adolescence, cet été là, avec le soleil et l'insouciance, je jouais à découvrir la vie avec tes enfants. Je courais, je faisais du vélo, parfois sans frein, j'allais à la pêche, je passais du temps à rien faire aussi. De ta maison posée sur une hauteur, je regardais le Périgord, cette région qui vît avec sa magie, son recul, son enthousiasme rustique mais surtout avec sa vérité. Les voisins, ce petit vieux, ses personnes âgées, les autres, ils étaient toujours prêts à parler, à écouter, à prendre du temps pour partager leur vie. Ce champ, ce canard auquel tu avait recollé le bec avec de la colle, qui était comme un chat dans tes bras.

Toi qui sous ce soleil avait quitté la ville grouillante, la capitale à l'apogée de ta réussite, pour venir ici, pour profiter du paysage, du calme, des parfums, mais surtout de ta liberté. Tu créais, tu dessinais des publicités, tu avais ce talent rare de créer des logos de marques, parmi les plus célèbres de France, tu le faisais avec un détachement si léger, avec une aisance artistique si forte.

Toi qui m'avais ouvert ce monde, montrer avec humilité la force de donner la vie à des oeuvres, à des trucs et des machins, à une idée. Tu les avais accompagné de mots, et là tu étais un génie, un passionné de phrases, de textes, de belles tournures. Conteur hors pair, tu savais nous emmener dans des histoires où l'on savait que nous plongerions. Tu jouais des mots, des situations, des émotions, et toujours pour nous faire rire, exploser de rire. 

Car Toi, tu aimais une seule chose, les autres, donner aux autres et l'humain était ta première valeur. Tu en abusais, tu te défonçais pour les autres, pour redonner vie à une église, à la musique, car tu étais doué avec tes dix doigts, pour tous les arts.

Toi, tu vas me manquer, car la vilaine maladie t'a dévoré toi aussi, que je la hais encore plus ce jour. Heureusement, j'avais pris vingt ans pour te revoir, mais moins de temps pour te transmettre ma passion des mots, mon amour hérité probablement de toi, des beaux textes et de l'humain. Oui j'avais pu te dire ce que tu m'avais inconsciemment transmis comme valeurs. Nous avions un coin de projet ensemble, un moyen de se parler encore.

Toi, Jean-Claude, l'humain humaniste à la barbe broussailleuse, tu vas me manquer.

Nylonement

Pourquoi aujourd'hui en 2013, au croisement d'un siècle du numérique flamboyant, du féminisme en pleine évolution et révolution, de la mode partagée dans tous les médias, du retour du rétro, et aussi des pires non-libertés pour certaines femmes, pourquoi défendre le PORT DES BAS NYLON ?

Je crois en la liberté de mode au quotidien, comme une signature de liberté de vie des femmes, en particulier en France, et je le défends sur ce blog, parfois ailleurs avec des commentaires, en parlant de féminités.

Je crois en vous, chères lectrices, débutantes avec vos premiers bas Up portés récemment, essayeuses pour la xième fois de bas pour votre plaisir, pour celui de votre compagne ou compagnon, passionnées qui  ajustent chaque jour vos jarretelles, nouvelles débutantes qui découvrent  des astuces, des marques, des modèles plus en harmonie avec votre corps, votre féminité, votre image, vos désirs. 

Jamais le futur Ordre de la Jarretelle ne sera un diktat sans compromis, il sera un regard différent, un chemin proposé vers la Féminité. Quand je vous parle des  VERITABLES BAS NYLON comme la semaine dernière, c'est pour enrichir un manque d'information, c'est pour contrer une vague de vulgarité trop souvent associé à ce mot BAS NYLON. C'est aussi pour partager des sensations, des regards, des clefs sur un accessoire de mode, sur des étincelles de Glamour.

L'Ordre de la Jarretelle sera un cercle vertueux, présent pour :

. Défendre l'image de la féminité, celle de votre quotidien. Des jours où vous travaillez, des soirées où vous sortez dîner, des moments où vous êtes amoureuses, des week-ends plus calmes, plus cocooning, des variations de mode de ce quotidien, de votre dressing, de votre image dans le miroir durant ces journées-là.

. Promouvoir le port du bas nylon, à travers sa réalité actuelle. Il existe des marques, il sort de nouveaux modèles chaque année, il est possible de trouver la lingerie adéquate, les jarretelles adaptés à vos vêtements, à votre style de mode (jupe longue ou courte, robe, pantalon, tunique). 

. Démystifier les atouts de sensualité, encourager les étincelles du glamour qui enveloppent vos jambes. Pour une quête personnelle d'une féminité, d'un regard néo-rétro sur vos jambes de jeune femme, pour ajouter des accents qui vous rassurent, qui charment autour de vous, belle quadra rayonnnante, pour signer encore votre silhouette, de belle quinqua et +, comme un accessoire qui ravit par sa finesse votre bien-être.

. Partager les souvenirs, les ambiances du passé, ressortir de nos collections, de vos greniers, de vos coffres à merveilles, ceux de votre grand-mère, ceux de votre mère. Partager les bas vintage et leur histoire, tant en France qu'à l'international, avec des trésors de pochettes, des livres, des ventes ou échanges de Bas Nylon Vintage.

. Communiquer avec respect sur les jarretelles, sur la lingerie, sur les créateurs et pourfendeurs de cette élégance qui entourent la cuisse d'un beau revers, qui enveloppent les jambes d'un fin voile fluide et sensoriellement inégalable, mais plus encore encouragent ce symbole de féminité, cette signature qui parle de volupté.

L'Ordre de la Jarretelle sera ainsi un lieu, une académie haut-de-gamme, qui valorisera le désir de partager les sensations soyeuses, la sérénité naturelle des femmes qui vivent le glamour au quotidien. 

Alors pourquoi portez-vous des bas en 2013 ? pourquoi porterez-vous un jour cette sensation enveloppante autour de vos jambes ?

Non pas, parce que j'aurai, ou plus encore l'Ordre de la Jarretelle aura imposé le port des bas nylon, des jarretelles comme une obligation, loin de nous cette idée.

Oui parce que nous aurons suscité une envie intérieure, nous vous aurons donné des clefs pour associer sensualité avec votre tiroir à lingerie avec le désir de glisser des attaches en haut de vos cuisses, sur un doux revers de nylon, ou de soie d'ailleurs ! Car votre liberté de mode commence avec l'image du sourire qui se reflétera dans le miroir, le vôtre.

Nylonement