Comment peut-on croire, se convaincre durant toute une vie, d'être au-dessus des autres ? D'avoir même la prétention d'incarner l'entité quasi divine, la plus haute représentation d'une religion ? Comment peut-on être aussi loin des autres, en jetant dans la masse sa propre famille ?
Une belle nausée pour soixante-dix ans d'absolutisme égocentré, une femme dont les sourires sont si rares que l'on pourrait penser qu'elle les économise alors qu'elle n'a aucune empathie pour personne. Aucun amour.
Et puis si la liste de ses défauts est si longue à mes yeux, de son profond manque d'humanité dans un monde en manque de beaux sentiments, elle aurait pu devenir réellement exemplaire.
Elle est une Femme.
Elle était la femme (soit-disant) la plus puissante, la plus influente du monde.
Et pourtant !
Qu'a-t-elle fait pour les autres femmes, pour les 52% de l'humanité, pour toutes les autres femmes ?
RIEN, absolument rien !
Entourée d'hommes à tous les postes clef de son pouvoir, dans son personnel nombreux. Les femmes ont uniquement des postes subalternes. Ses filles, ses belles-filles, les épouses sont toutes soumises à une étiquette ridicule et si ancestrale que le mot "modernité" n'est pas dans son dictionnaire. Elle a détesté toutes les évocations de sentiments, d'émotions de leur part. Elle s'est forcé à faire croire à un geste de tendresse pour ses petits-fils en deuil. Elle jubile de médiocrité.
Elle ne veut aucune liberté de la part des femmes, elle ne s'est jamais impliquer dans l'ouverture des règles masculines et/ou machistes de son monde. Rien pour elles.
Comment peut-on fêter une dictature féodal du nombrilisme de mauvais goût ?
Nylonement