Mieux encore je suis une mère, avec des enfants, petits ou grands, j'accompagne leurs pas, leurs vies, leurs rires et leurs passions. Je vis dans un monde en mouvement où chaque jour je m'insère pour aller travailler. AInsi je m'épanouis car après mes études, j'ai pu trouver la bonne place pour développer mes compétences, les faire reconnaître, les partager. Un poste, un autre, une autre entreprise, d'autres responsabilités, d'autres projets, j'ai pu prouvé que mon implication apportait un levier de réussite à la croissance, une approche différente parfois. Dans cette société souvent en quête de performance, d'objectifs impossibles surtout sans moyens adéquats, j'ai donné une autre vision, j'ai imposé comme manager une autre stratégie, plus humaine. Au milieu des envieux et autres pleutres cadres, qui manipulent plus par intérêt de politique interne que par charisme réel, j'ai montré ma carrure malgré ma frêle silhouette. Le gant de fer lié à mes décisions repose toujours sur des talons hauts. Je suis une femme, cadre supérieur, reconnue pour la dernier plan voté à l'unanimité du conseil d'administration, pour la stratégie des cinq prochaines années, claire et partagée par chaque secteur opérationnel.
Je peux vivre avec cet agenda plein de rendez-vous, avec des journées souvent bien remplies, mais aussi avec une organisation sans faille de la vie de famille, en particulier avec mon mari. Nous prenons des pauses, entre les activités sportives des enfants, les études des adolescents, les demandes multiples de téléphones avec la dernière option ou le besoin de faire le taxi pour aller ici ou ailleurs. Dès que possible nous savons nous réserver une soirée, un restaurant, une simple balade, un nouveau champagne, un repas sur notre canapé favori ou une nuit dans un hôtel romantique.
Equilibre pour une meilleure harmonie, je profite de tout, je ne regrette rien, même quand la maladie et la vieillesse de mes proches ajoutent des épreuves compliquées à la vie. Je redouble d'énergie, et je puise celle-ci dans les caresses et câlins avec mon homme. L'amour, avec un grand A le plus souvent, donne cette vitalité sereine.
Et puis nous avons nos jardins secrets, au-delà de celui de notre maison, avec les premières pivoines en fleurs, les roses anciennes, les iris multicolores, nous nous aimons dans les effluves de la rosée du matin, celui de notre pretit-déjeuner dominical, sur la terrasse ou au milieu de la pelouse. Thé, croissants et parfums intenses. Nous profitons alors pour surprendre l'autre, par des regards complices, des idées communes, des surprises orientées vers le plaisir de l'autre, vers nos émotions consensuelles. Les arts nous réunissent, la littérature, la peinture, le beau et l'étonnant, tous les styles, pour émettre une critique ou un coup de foudre. La mode nous unit, provoquant une fusion lors de nos emplettes, de nos balades shopping, avec un apogée commun pour les années 50, si féminines, si follement voluptueuses.
Alors nous nous laisson emporter par les robes cintrées, les corsets et inévitablement les accessoires magiques. Sacs à main et talons hauts, mais aussi les gants, les chapeaux parfois, les bracelets, les colliers, les étincelles de beauté visibles mais aussi les invisibles, en particulier notre folle passion, la lingerie. Guêpières, serre-tailles, porte-jarretelles, parfois vintage, souvent récents mais avec une offre internationale si facilement accessible avec le net, nous achetons, nous succombons, nous adorons. L'ultime bonheur vient de la douceur à fleur de peau, de la finesse extrême des bas nylon, jamais égalée, frémissant sur mes jambes. Une couture derrière ma démarche, je suis une autre silhouette, j'ai une autre allure. Notre amour se nourrit de ce secret complice.
Je suis une femme d'aujourd'hui.
Nylonement
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