C'est l'été, il fait chaud, même très chaud l'après-midi. Canicule un mot vite lâché dans les informations, le soleil est là, bien installé au-dessus de votre terrasse, de votre jardin, de la plage ou de vos balades. Ses rayons picorent chaque centimètre de votre mode. Et vos jambes aussi.
Et là, au gré des discussions, une phrase, non deux, reviennent à mes oreilles :
"Il fait trop chaud pour porter des bas !"
"De toute façon, les femmes ne portent pas de bas, des collants fins, et actuellement rien du tout."
Deux affirmations, comme des éléments récurrents de la mode, une pointe de critique, des préjugés avec, les avis sont divers, je les respecte mais parfois je ne peux les partager. A chacun, chacune surtout ses convictions, ses affirmations, ses jugements définitifs malheureusement aussi, mais aussi et plus sereinement ses échanges d'idées.
BAS GERBE
Certes quand l'astre solaire pique de ses dards et de mille feux en bonus, les visages, les épaules et les bras, les cuisses et les mollets, le corps entier, tout cela se ressent, pèse de toute la chaleur absorbée, difficilement évacuée. Quand la température dépasse la résistance propre à chacune, variable dès vingt degrés ou dès vingt-cinq degrés, voire plus, les bas peuvent naturellement rejoindre leur pochette, leur tiroir ou leur satinbox.
Chacune sait ressentir le moment adéquat pour laisser ses jambes libres sous le soleil, ou juste à l'ombre. Chacune décide d'ailleurs de les laisser bronzer ou pas, pour avoir une teinte caramel léger ou plus prononcée. Une liberté de mode, souvent accompagnée de robes et de jupes, car l'été lance souvent un appel à la légèreté pour respirer plus aisément cette belle saison. Elégance nouvelle car certaines n'osent montrer leurs jambes en d'autres saisons, fidèles aux pantalons, tandis que d'autres portent uniquement des jupes de toutes longueurs, avec des deniers plus ou moins importants.
Pour la première affirmation, oui la météo, la température oblige parfois à oublier les bas, à libérer volontairement les jambes pour les bises des rayons de soleil.
Pour la seconde, ma réponse, ma vision commune avec beaucoup d'amies, de relations et de lectrices est différente. Je reste conscient de l'omniprésence du collant, quand les températures s'y prêtent (sinon relire les lignes précédentes) depuis son invention, depuis son adoption inconsciente par plusieurs générations de femmes pour son confort, son pratique et son effet mode sur les gambettes, en complément de leurs tenues. Mais sans militer aveuglément, et sans limiter mon regard à mon entourage proche, je suis certain qu'il existe un faible pourcentage, mais un réel engouement actif pour les bas. Bas jarretières ou bas pour jarretelles, le débat méritera un ou plusieurs autres articles, ou de piocher dans mes écrits des cinq dernières années,
Je finirai sobrement sur cette dernière photo, qui traduit avec un sourire, un espoir fétichiste peut-être (du moins aux yeux de certains), mais plutôt une vision artistique de ma passion pour la mode, pour la lecture et l'écriture, plus encore pour les mots et les bas nylon.
Nylonement