Trois jours de repos pour tous, des repas en famille ou juste en amoureux, de la détente et puis soudain, merveille, le soleil revient. Il est là, bien là pour nous réchauffer derrière les vitres, durant les promenades, sur et sous les robes de printemps, le manteau oublié sur un cintre.
Trois jours de détente, avec pour illustrer la féminité en version glamour, le choix personnel de parler un peu plus des bas nylon, des délicieux voiles de quelques grammes de finesse qui ornent vos jambes.
Trois versions et quelques mots, mais surtout, à défaut de profusion de chocolat de Pâques, une avalanche de photos sur les belles élégantes, les belles jambes, les courbes d'une harmonie infinie.
Bas blancs, Bas à couture et aujourd'hui Bas nylon mais en version noir & blanc.
Car si nous avons la chance de voir le monde en couleurs et parfois de savourer, voire même d'émettre des larmes de bonheur face à un paysage sublime, face à des teintes dont seule la nature décide, face à un paradis terrestre, la technique nous permet de le voir autrement.
Début photographique du XIXe siècle, la photo balbutie, les temps de pose sont énnnnnnnormément longs, les couleurs ne peuvent pas vraiment être fixer chimiquement, le noir et blanc refaçonne le monde. On a des souvenirs en noir et blanc, on voit de quelle génération l'on est né, quand on montre les premières photos de soi, bébé joufflu, premiers pas et culottes courtes. Ici et là traînent des albumes, des photos, des cadres avec des photos en noir et blanc des ancêtres mais aussi des paysages, de la nostalgie. La couleur est venue plus tard, surtout dans sa version populaire, et puis l'argentique (les appareils photo avec pellicules, un développement professionel ou amateur) a été supplanté par le numérique. Rapidement, trop vite peut-être car la qualité était moindre. Pire encore, certaines personnes croient que des photos prises par un machin téléphonique sont des oeuvres d'art. Et Instagram, l'avenir de nos souvenirs... sur batterie et avec une pérennité de deux ans. Le flou redevient une mode ou la dernière connerie du moment.
Revenons aux photos, à ces instants uniques que le hasard permet de figer dans un coin de mémoire, de revoir à volonté, de comprendre et partager comme des souvenirs de famille, des instants historiques ou simplement du bonheur esthétique. Au sommet de tout cela, l'art photographique, réservé à quelques génies, quelques surdoués, quelques esthètes aux doigts et regards magiques. Car derrière toute photo, il y a de la technique, de la chance, un modèle, un décor, un regard, de la lumière et des émotions.
Détails ou zoom arrière, plongée ou contre-plongée, focus sur un paysage panoramique, sur une feuille morte, sur la vie en mouvement ou géniale complicité d'un duo entre modèle et photographe. Il faut avoir la chance de vivre l'instant, tel une petite souris pour voir ce que la lumière devient avec le réglage, les consignes d'une personne qui encode son tableau futur sur une carte SD, purement numérique, mais déjà concept abouti des ombres, des jeux de couleurs.
Et si j'insiste sur l'émotion, c'est dans le jeu verbal ou le silence complice que la modèle va se déplacern poser, surjouer une pose, se relâcher et donner un sourire, s'esclaffer de bonheur en apercevant les premiers clichés, jouer ou devenir l'objet de l'autre. C'est un travail, mis c'est surtout un partage de ressenti, d'un don vers l'autre, d'un photographe qui veut extraire l'or qui brille devant lui, d'une mine de courbes féminines qui louvoie devant l'objectif. Qui s'impose, qui pose, qui prend, qui donne, qui cherche le meilleur, qui joue du naturel ou de cette comédie émotionnelle ?
Surtout quand le miracle arrive, pas à chaque clic-clac mais une fois sur dix, quinze, vingt photos, là où tout devient merveille.
En couleurs mais aussi en noir et blanc.
Je vais mettre de côté les retouches, les artistes fous ou délicats de l'amélioration graphique ou poétique en post-production. Car à quel instant le photographe va pouvoir dire, je prends ce cliché pour les contrastes des couleurs, pour ce festival glamour entre la coiffure, les yeux, le collier, la robe, la ceinture, les ongles vernis, les bas et les escarpins.
Ou pour faire du noir et blanc !
Simplement dirais-je avec malice.
Le jeu sublime des ombres, des noirs, des blancs, des gris multiples et sans limites, des combinaisons des uns et des autres, des lumières qui donnent la mélodie, vers un orchestre invisible de nuances.
J'aime voir la féminité au quotidien, la beauté multiple de la mode, vous, les femmes, les sourires de nos vies différentes, les mouvements dans la rue.
Mais je me régale d'un monde en noir & blanc où les courbes, les détails, les pépites brillent différemment.
Et vous, comment voyez-vous cet univers glamour du bas nylon ? quelles préférences ?
Copyrights JFH.Photos
Encore un GRAND MERCI
à JFH
un esthète discret et si respectueux de ses modèles,
posant son regard avec des couleurs ou en noir & blanc
sur toutes les femmes, toutes morphologies,
avec juste un sourire pour guider leurs expressions.
Un magicien des ombres et de la lumière
sur les courbes !
MERCI
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