"No comment " .... voilà ce qui aurait pu être mon seul commentaire sur l'exposition Jean-Michel BASQUIAT à la fondation Louis Vuitton à Paris mais il faut y ajouter quelques mots.
Une petite file d'attente dans le froid de janvier 2019, l'envie de retourner une fois de plus dans ce musée génial, tant par son architecture qui surprend, dérange peut-être mais charme beaucoup avec ses coins et recoins, nombreux étages et plateformes, mais surtout par ses expositions semestrielles si ambitieuses. Nous venons ici tous les six mois avec la même envie de gourmandises culturelles, pour revoir des peintres connus, mais aussi pour ouvrir notre champ de réflexion.
Et Basquiat n'était pas un inconnu sur mon chemin avec l'Art, une longue route commencée il y a plusieurs décennies par des expositions au bras de mes parents, en France et ailleurs. Des dizaines pour ne pas dire centaines de visites, des milliers de toiles, de papiers, de sculptures, de tapisseries, de photos et de vidéos avec quelques performances vivantes incongrues le plus souvent.
Mais là, sortant de l'autre exposition sur Egon Schiele, je suis redescendu dans un monde de graffitis, de modernité, de gloubi-boulga colorés, de colères jamais contenues, de colères encore et toujours, de haine parfois, de violence toujours. Mes ressentis n'ont jamais accroché si ce n'est un un simple regard sur les matières et la technique, mais ont divagué vers une ambiance new-york fric et cocaine, folies et faiblesses, profits des uns, mépris de l'autre. Sombre histoire d'une vie auto-consumée, je n'ai pas trouvé de clefs pour aller vers une des très (trop) nombreuses toiles en maxi-format, avec des couleurs jetées, des revisites inachevées, des couleurs dessus encore, des collages furieux.
Un seul marqueur : la violence !
Oui je dois l'avouer, ce n'est pas du tout mon univers d'émotions pour une quelconque expression !
Nylonement
Exposition Jean-Michel BASQUIAT
à la fondation Louis Vuitton
jusqu'au 15 janvier 2018