7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 06:07

J’avais été ce lien implicite entre les générations, une simple histoire de famille.

 

Aujourd’hui nous quittions cette grand-mère qui avait porté toute une tranche d’histoire avec elle. Sous un ciel gris, dans les souffles de vent froid, nous étions tous réunis pour lui rendre un dernier hommage. Elle qui avait été une seconde mère, un second foyer pour exprimer mes rages d’adolescence puis pour me conforter lors de mes études. J’aimais les soirées cartes et chocolat chaud, dans son petit appartement toujours surchauffé. On parlait de papy, parti plus tôt, avalé par sa maladie, harassé par la fatigue de toute une vie de labeur.  Avec le temps et les mots justes, elle m’avait ouverte les portes fermées sur son passé, ses douleurs, les zones sombres de ce qu’elle ne voulait pas exprimer, tout en le ruminant depuis des décennies. Sociologie d’une famille, un thème que j’aurai pu prendre pour sujet de thèse lors de mon cursus universitaire, tant il y avait à dire, à écrire et à analyser.

 

Né dans le sud de l’Europe, dans un pays pauvre, elle avait appris le racisme non pas de la couleur mais des origines, en balbutiant les premiers mots d’une langue inconnue dans ce nouveau pays, négociant pour apprendre au plus vite les codes de celui-ci. De l’école, elle conservait les bons et les mauvais côtés, une tranche d’intégration pour finalement devenir brillante élève mais se faire rattraper par une autre habitude étrange de son époque, elle n’était qu’une fille. Donc pas d’études, mais une unique voie vers un métier manuel, de proximité, dans une petite fabrique locale, pour les tâches les plus répétitives. Une déception qu’elle tournait en dérision avec le temps, le recul et tous les amis rencontrés sur place.  Un mari aussi, un homme pris aussi dans la routine des efforts mal-payés, des heures sans fin, des départs au petit matin, des retours à la nuit. Un mariage, un petit appartement, et des années sans enfants, la vie avait décidé ainsi pour eux, malgré leur volonté profonde d’en élever. Miracle à l’approche de la quarantaine, un beau bébé était venu. Avec une double sanction, une fille, qui de plus se révéla ensuite atteinte d’une différence, elle ne parlait pas, entendait mal.

Une époque où tout cela devenait une gêne collective, un malheur familial. Mais renoncer n’était pas dans sa nature même dans l’adversité, elle avait dirigé la maison, son travail, gérer le handicap, trouver les bonnes personnes et le temps pour remédier avec sa fille, pour vivre dans une étonnante normalité. Papy avait suivi malgré lui, ne comprenant pas toujours cette force utilisée pour sa propre fille. Une véritable battante, elle avait appris le langage des signes, lisait sur sa table de cuisine les quelques ouvrages consacrés au sujet, consultait les spécialistes et les évolutions pour donner toutes les chances à sa fille, ma mère. Car la suite, là aussi elles me l’avaient caché, enrobant certaines étapes, voilant les difficultés, les moments de honte et de refus, les errances d’une époque, d’un milieu populaire.

 

 

 

Copyrights NINA RODER http://ninaroeder.de/wp/mutters-schuhe/
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Au final, elles refusaient la fatalité, visaient consciemment ou non, une vie étonnement normale. Avec des études, comme levier dans la société, ma mère avait pu s’adapter à ce monde professionnel de la comptabilité, progressant avec ses seules compétences, sans l’ombre du handicap. Un métier, une véritable reconnaissance, une vie sociale plus souriante, une nouvelle génération. Une rencontre, un coup de foudre, mon père, un homme discret, un brin timide, d’un charme fou quand il lisait dans son fauteuil, un gentleman sans le thé, ils s’étaient mariés, et assez vite j’étais venue compléter le duo de mes frères. Une tribu, une vie de rires et d'amour. Chaque jour des instants complices, du petit-déjeuner au repas du soir, mais aussi au goûter  avec ma grand-mère souvent, le reste du temps en famille, nous étions heureux. J'ai assumé pleinement les quelques remarques de mes camarades, souvent éblouis par les bêtises d'ados, l'envie de blesser sans réellement comprendre. Pas de chance pour eux, j'avais des réponses, des mots, une volonté de changer leurs regards sur le handicap, sur ma mère comme les autres. Certes avec mes frères, nous sommes devenus les porte-paroles face aux administrations qui voulaient avoir ma mère au téléphone, qui ne comprenaient pas sa volonté de régler les échanges par email. Un aveuglement certain de leur part ! Mais la vie a toujours été un long fleuve avec des cascades, des tourbillons, des longgues lignes droites tranquilles, bref à l'image de celle de toutes les familles. 

 

Alors aujourd'hui, avec les mots, les sons et les signes, nous avons dit adieu à cette grand-mère qui voulait changé le monde, son petit monde. Que de volonté pour donner la force d'équité à sa fille, à toutes les générations suivantes, nous la remercions.

 

 

Nylonement

 

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 06:26

Voyager dans le temps, toujours une volonté vaine, une application impossible malgré les écrans toujours plus nombreux qui nous entourent. Mais heureusement sur mes étagères, dans la chaleur de mon petit appartement, je trouve des livres, ceux de mes parents et même certains de mes grands-parents. Et dans un coin, les albums photos de l’époque, des vestiges que je n’ouvre pas souvent. La douleur a été longtemps là, en pensant au déménagement forcé de ces grands formats reliés parmi tant d’autres affaires, au lendemain de leur départ. J’avais le trouble de cet accident, de leur décès, l’un immédiat, l’autre après plusieurs semaines de coma. Un uppercut brusque, droit au coeur, une violence intense, une force rattachée à tous leurs objets hérités trop tôt, trop vite, sans un mot.

 

Souvenirs instantanés, toujours là, mais aujourd'hui, avec le temps passé mais pas l'oubli, la guérison de certaines blessures, j’avais envie de rompre cet aura obscure pour ne plus vivre qu’avec la nostalgie de mon enfance avec eux. Rien de plus, juste des traces communes, de notre passé commun, de leurs vies d’avant. Calée dans un fauteuil club, celui du bureau de mon père, enroulée dans ma tunique longue en laine bleu roi, mes jambes chaudement lovées dans un collant opaque noir, sous mes fesses, la chaleur d’un cocon, j’ai ouvert le premier des cinq tomes. Mes grands-parents, maternels et paternels, un grand mix, des photos en noir et blanc, figées dans les poses d'antan, des annotations dessous, je voyageais dans leurs villages, leurs métiers, devant la boulangerie pour une famille, devant la quincaillerie et épicerie pour l’autre. Des lieux, des lumières et toujours les fêtes officielles comme les mariages, les baptêmes et les communions, mes parents redevenaient enfants. Curieux de les voir ainsi, si jeunes, si proches de mes sœurs, mon frère et moi, des traits de visages si familiers. Sourires, une gorgée de thé chaud, le chat qui bondit sur l’accoudoir, lui aussi semble intéresser par le contenu de ces pages. Je passe au deuxième, toujours la famille, quelques photos plus anciennes, des ancêtres même, parfois des très vieux clichés de la fin du XIXe siècle. Tout cela me semble si loin, des personnes inconnues, que je découvre comme étant des aïeuls, des robes d’époque, des corsets aussi pour la belle époque, une vague d'histoire. Une mariée un peu triste, juste après la première guerre, un mari manchot, je tourne et retourne les pages car je vois cette famille pour la première fois. Ma famille. Je sais que les volumes quatre et cinq sont consacrés à ma génération, quelques cousins mais surtout nous, en noir et blanc sur quelques photos, mais abondamment en couleurs. Toutes nos vacances, nos exploits sportifs et scolaires, nous bébés, enfants et adolescents. Ma génération, avec eux.

 

Le troisième s’ouvre devant mes yeux. La vie de mes parents, des photos triées par ma mère, durant les vacances d’hiver, en reprenant les tas qui traînaient ici et là, dans des boîtes cartonnées, trouvées chez les anciens, oubliées le plus souvent. Elle avait appris à utiliser le scanner pour numériser, pour partager avec tous mes oncles et tantes, les exemplaires uniques, les liens des uns et des autres, les fêtes de famille, les nombreux mariages, les rigolades de leurs enfances. Tourbillon dans le temps, au cœur de leur adolescence, de leurs premières libertés, mai 68 étant passé par là, leurs premiers pas en couple, en communauté même, un instant flower power, entre les années 60 et 70, un traveling complet sur la mode, mon père devait être amoureux pour conserver autant de clichés de ma mère. Leurs voyages en France mais aussi en Europe, une autre dimension de ces décennies, et un parallèle fort avec la modernité de notre monde actuel. Les paysages sont là, les voitures plus rares, les ambiances semblent désuètes. Douceur, le chat ronronne, regarde mes mains qui tournent les feuilles, attrapent la tasse et un gâteau. Pas de caresses, il cherche mon regard perdu dans les pages, sautillant de photo en photo.

 

Au fil du temps
 

Ma mère, un peu de mes sœurs, les mêmes yeux que mon frère, mon père, leurs jeunesses, une confusion possible avec notre vie d’adultes, nos enfants, les visages se mêlent. Seules les voitures, les couleurs des tapisseries en arrière-plan diffèrent. Parfois certains meubles sont bien là, dans mon couloir, chez ma sœur aînée, dans le bureau d’avocat de mon frère, d’autres ont disparu de notre univers. La mode, les jupes longues, les jupes midi, les mini-jupes, tous les formats, des matières lourdes et puis aussi plus fluides, des imprimés difficiles à vivre pour un caméléon. Des couleurs vives, quelques rares pastelles, des pulls moulants, des cols roulés en polyester d’une autre génération, des couleurs toujours, des collants, ma mère adorait les porter et savait miser sur ses jambes. Des bottes, deux paires de cuissardes, des escarpins, peu de hauts talons ou alors avec des talons compensés assez lourds visuellement.

 

Au fil des pages, des polaroids ou des photos, une couleur qui ressort, une volonté, une force, une signature marquante, le rouge, la mini-jupe rouge en velours boutonnée devant, une version trapèze sur collant noir, une autre version en skaï peut-être avec une coupe très Courrèges. Des robes aussi, version trois trous, revenues à la mode des années après, je me vois dedans, ma fille, ma longue adolescente aussi. Etrange voyage entre le passé et le présent, entre les tendances qui changent, varient, se renouvèlent pour finalement emprunter des saveurs d’antan.  Trapèze ou droite, crayon ou plutôt corolle, patineuse ou longuee, fluide ou un peu plus rigide, les matières et les couleurs adoptent les saisons et les années. Leurs styles, le style de la mère, mon style, celui de ma fille, des liens invisibles s’immiscent sur nos silhouettes, s’amusent de pièces vintage ou de nouvelles créations pour nous immortaliser sur des photos, des polaroids, des cartes numériques. Images d’hier, d’aujourd’hui ou de demain, les souvenirs, les infimes traces que nous laissons derrière nous, les signes d’une filiation d’envie de mode, de vies, d’héritage.

 

Je suis émue, dès le prochain week-end, je vais aller sur le net ou en boutique pour me trouver une nouvelle jupe rouge, un lien féminin insoluble malgré le temps.

 

Nylonement

 

Ma mère, un peu de mes sœurs, les mêmes yeux que mon frère, mon père, leurs jeunesses, une confusion possible avec notre vie d’adultes, nos enfants, les visages se mêlent. Seules les voitures, les couleurs des tapisseries en arrière-plan diffèrent. Parfois certains meubles sont bien là, dans mon couloir, chez ma sœur aînée, dans le bureau d’avocat de mon frère, d’autres ont disparu de notre univers. La mode, les jupes longues, les jupes midi, les mini-jupes, tous les formats, des matières lourdes et puis aussi plus fluides, des imprimés difficiles à vivre pour un caméléon. Des couleurs vives, quelques rares pastelles, des pulls moulants, des cols roulés en polyester d’une autre génération, des couleurs toujours, des collants, ma mère adorait les collants et savait miser sur ses jambes. Des bottes, deux paires de cuissardes, des escarpins, peu de hauts talons ou alors avec des talons compensés assez lourds visuellement.

 

Mais toujours une couleur qui ressort, une volonté, une force, une signature au gré des pages, le rouge, la mini-jupe rouge en velours boutonnée devant, une version trapèze sur collant noir, une autre version en skaï peut-être avec une coupe très Courrèges. Des robes aussi, version trois trous, revenues à la mode des années après, je me vois dedans, ma fille, ma longue adolescente aussi. Etrange voyage entre la passé et le présent, entre les tendances qui changent, varient, se renouvèlent pour finalement emprunter des saveurs d’antan.  Trapèze ou droite, crayon ou plutôt corolle, patineuse ou longue, fluide ou un peu plus rigide, les matières et les couleurs adoptent les saisons et les années, leurs styles, le style de la mère, mon style, celui de ma fille, des liens invisibles s’immiscent sur nos silhouettes, s’amusent de pièces vintage ou de nouvelles créations pour nous immortaliser sur des photos, des polaroids, des cartes numériques. Images d’hier, d’aujourd’hui ou de demain, les souvenirs, les infimes traces que nous laissons derrière nous, les signes d’une filiation d’envie de mode, de vies, d’héritage.

 

Je suis émue, et ce week-end, je vais aller sur le net ou en boutique pour me trouver une nouvelle jupe rouge, un lien féminin insoluble malgré le temps.

 

Nylonement

 
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NYLON-VOLUPTE ??

Languages Translation, Dear friends & readers, enter in our world of femininity during the week, with fashion pics, travel trhough words on women universe. But also each sunday, walk through actual and vintage stockings, intense symbol of Glamour !

 

Dans le labyrinthe de la Mode, des ambiances néo-rétro et du glamour toujours, je partage avec vous cette vision du chic et de cette élégance, parfois classique, parfois décalée, pour qu'ils deviennent Votre Mode, Votre Féminité. Mon regard suit vos silhouettes, au quotidien, dans la rue, dans un espace imaginaire et romancé, pour apprécier vos tenues, votre allure mais aussi vos accessoires, sacs à main et chapeaux, gants et bijoux, sur votre peau, sur vos jambes "le voile de Volupté". 

Car de vos choix, vous devez uniques, vous créez Votre Féminité, votre vie et le plaisir de voir et être vue !

Au-delà de vos Féminités, j'immisce avec discrétion dans votre jardin féminin et avec des recoins féministes, mais toujours avec mon regard discret. Parfois je narre vos vies, j'ajoute des humeurs, des doutes pour devenir les Portraits de Femmes.

Avec légèreté toujours, j'aime le Glamour !

 

Gentleman W 

Qui êtes vous ?  ou Qui est Gentleman W ? 

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Les Bas Nylon, une autre facette de ce blog, un symbole fort de la Féminité, le glamour à travers les photos, les tendances et les marques actuelles, avec leurs nouveaux modèles et leurs collections, les variations mais aussi vos retours sur la modeLes Bas Nylon sont ici le fil rouge entre les articles, la couture qui suit sur vos Féminités. (chaque DIMANCHE)

Musée vivant avec l'âge d'or 50-60, le Vintage, partageons les photos des pochettes et les souvenirs de modèles plus anciens, avec vos mots et vos visuels rétro

Vous avez des stocks de pochettes vintage, des photos associées, contactez-moi pour compléter le musée.

 

 

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ORDRE de la JARRETELLE

Pour rendre hommage aux BAS NYLON, aux JARRETELLES, au Glamour, au symbole d'une féminité des années 50-60, aux instants de mode actuelle, mais aussi aux créateurs, aux fabricants (vintage et actuels) et plus encore aux Femmes, j'ai lancé l'initiative d'un "ORDRE DE LA JARRETELLE".

Nos objectifs sont de défendre la volupté du port des Bas Nylon, de promouvoir une image noble et saine auprès des médias, de défendre la finesse incomparable du véritable nylon, digne signature haut-de-gamme du glamour moderne, de créer une communauté d'ambassadrices autour de l'élégance au féminin, de publier des ouvrages (textes et photos) de référence sur le sujet.

 

Les statuts sont rédigés. Les critères d'entrée sont définis par une validation de la réelle motivation du port du bas nylon et de votre enthousiasme à  promouvoir cet art de vivre. Un entretien et/ou un lettre pour démontrer cette passion, tel sera la premièré étape avant un parrainnage.

Ordre de la Jarretelle : gentleman.nylon@gmail.com

Quelques articles sur le sujet :

Ordre-de-la-jarretelle-Acte-1

Ordre-de-le-jarretelle-Acte-2

Ordre-de-le-jarretelle-Acte-3

Ordre-de-la-Jarretelle-Acte-4

 

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Bas Nylon, quel talon ?

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Site web uniquement accessible pour les membres.

 

Coups de Coeur

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Mes coups de coeur, ceux où je passe régulièrement sur leurs blogs, pour leurs contenus, leurs photos, leurs articles, leurs humeurs, leurs amours, leurs critiques. Inspiration passgère, amitié ou même coup de foudre, souvent un univers de mots, de douceurs et de libertés ...

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Et si vous n'êtes pas ici, c'est pas un désamour, plutôt un oubli, 

et la liste serait peu-être un peu longue (environ 200 sites de références)

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