Vers la fête
En allant vers le lieu des fêtes de Noël, en roulant, en flânant loin des autoroutes, par ce petit village si charmant où nous avions mangé dans la passé. Un charmant petit hôtel donnant sur la place de l'église. Un coin de France comme un Maigret intemporel, avec ses gamins qui courent dans les rues, avec des bancs et de vieux, deux platanes, un monument aux morts.
Ultime distraction le bureau de tabac et bistrot officiel, le grand "Café de la Mairie" incontournable en France, dans ce patrimoine, comme un jeu de petites maison en modélisme ferroviaire.
Un arrêt, comme je les aime, sans but précis pour voir la vie derrière cet arbre seul, dans ce pré. J'aime poser ma montre dans la boîte à gants, marchez vers un lieu calme, observez la nature, ce côté sauvage, ce côté pur d'un morceau de paysage, mais loin d'une route, source de bruit. J'aime tant ces chants d'oiseaux, cette légèreté comme votre jupe.
Vous suivez, souriante, convaincue, libre. Nous arriverons bien à temps. Les cadeaux sont dans la voiture, le coffre regorge de champagne, de valises pour les soirées, de beauté pour vos tenues. Mais là le temps s'arrête, vous marchez à petits pas avec vos talons, votre jupe crayon, mais là-bas, les baisers seront plus intenses.
Doucement, avec insouciance.
Prendre son temps,
dans notre société,
n'est-il pas un cadeau ?
un luxe ?
Nylonement