La féminité est une source pour mes mots, mes articles.
De la différence de vos féminités, de vos courbes, de vos formes et de votre regard sur vos corps habillés, je me nourris, pour laisser les premières gouttes d'eau s'évader. Tournant autour de petits cailloux, enveloppant vos orteils, j'apprécie le voile d'un bas, je suis un lacet de cuir d'un escarpin, obstacle complice.
Le ru grandit, tourne et tourbillonne autour de vos chevilles, libre sous un nylon, se cachant dans un tunnel, sous une paire de bottes. Il réapparaît, chemine, court sur vos jambes, malin et charnel, il remonte vers votre soie.
Dans un jeu de dentelles, il grandit , ma joie et ma passion aussi, en caressant de mes mots, de mes émotions votre lingerie. Sous votre robe, dans la chaleur de votre tunique de laine, le ruisseau s'échauffe, coule autour de votre gorge, prend corps et volupté.
Puis il s'enrichit de vos commentaires, affolant et affolés, comme les volutes d'une écharpe de soie autour de votre cou, nombreux brins de vos sentiments. Nombreux merci sur mes mots, mais sutout échange entre nos natures, la rivière et celles qui la lisent.
Enfin son embouchure, votre visage et son parfait maquillage, de vos lèvres rouges, vers vos pensées intérieures, je me jette, je suis dissous dans la mer de vos ressentis.
Ais-je eu le temps de vous séduire ?
La caresse du liquide et des mots continue son flot, pour toujours et encore charmer vos yeux.
Votre féminité comme l'eau s'évapore, s'envole !
Bon vendredi
NYLONEMENT