Pourquoi parlerais-je de bas nylon ?
Pourquoi animer un musée virtuel des bas nylon ?
Pourquoi glisser quelques voiles de nylon dans un univers de mode et de féminité ?
Par simple envie ! Oui basiquement et avec le plus grand naturel, parce que j'aime suivre les mouvements des femmes, dans la rue, devant moi, parfois dans les publicités des magazines de mode, et même en fermant les yeux après avoir lu un bon livre, un classique ou un thriller. J'ai une imagination qui dévore les facettes multiples de féminité qui passe devant mes yeux, qui les combine pour essayer de créer le cocktail média parfait pour un univers de respect et de passion envers les femmes. Sans jugement, sans trop de jugement, car je garde mes sentiments pour mon intimité, mon moi. Je ne pense qu'à vous.
Oui je mène un acte militant en cherchant à créer le miracle d'un monde virtuel où toutes les femmes, de tous âges, de toutes catégories sociales, de tous horizons, de toutes tailles, un panel très large, pourraient trouver du plaisir à partager les mots, mes mots sur elles.
Consciemment je ne peux parler de tout, je ne peux tout montrer, et je tente de vous trouver les meilleurs parfums, les détails de mode délicats, les accessoires les plus soyeux pour que votre confort soit le plus complet.
Et j'ai choisi le bas nylon car il est un des symboles de la Féminité, pour la mode actuelle encore et en regard d'une époque appelée maintenant vintage, qui couvre les années 50-60, en plein dans les trente glorieuses. Une période faste, avec beaucoup d'insouciance et de changements, une charnière entre un XIXe siècle qui a tarîné ses pieds jusqu'à la deuxième guerre mondiale, avec des rapports femmes-hommes qui changent enfin. Un atmosphère de mode nouvelle, sans restriction, avec de nouvelles matières comme le nylon, les synthétiques, les corsets qui s'envolent, les modes qui varient de plus en plus. Et là, ce vintage, ce "Mad Men" en mode réel, devient une référence pour les jupes plus courtes des années 60, des corolles et des tailles cintrées des années 50, des jupons, des talons un peu plus hauts, une émancipation non plus gouvernée par les hommes, mais emmenées par les femmes. Les grands-mères ont passé le message à leurs filles et petites filles pour les libérer, et leur donner du plaisir à vivre, à travailler, à gagner leur vie et à choisir leur quotidien. Et le premier geste de celui-ci est s'habiller, sh'abiller comme elles le choisissent, avec quelques touches de glamour si elles le souhaitent.
Maquillage et dessous pour elles en premier lieu, robes et jupes, pantalons plus tard et toutes les variantes de liberté de mode, de leurs corps. De cette époque, il reste des symboles, dont ce geste anodin de rattacher les jarretelles, ou celui plus féminin, plus chic, d'une robe du soir laissant dans son sillage deux coutures sur les jambes, avec une seconde peau de nylon très fin.
Le bas nylon est un symbole, envié ou rejeté, détourné et parfois mal associé, les esprits changent, et l'élégance triomphe avec cette finesse sans égal pour vos jambes.
Oui, je suis fier de partager ce blog avec vous toutes, chères lectrices, nombreuses et fidèles, et d'avoir comme fil conducteur, une couture de bas nylon. Régulièrement elle trace un lien entre la mode et une vision féministe, entre deux articles, entre deux portraits de vie ou de femmes, entre vos commentaires et vos sourires. Je crois en ce bas nylon, comme un parfum léger, quasi immatériel quand vous chaussez un maximum de 15g sur vos jambes, et que soudainement la magie opère, votre êtes une femme, vous ressentez votre corps, votre posture autrement.
C'est un acte hédoniste, un geste invisible pour les épicuriens, dont je suis.
LANA DEL REY une météorite bientôt sur Terre
une pépite que vous ne quitterez plus
Bon Samedi
