Un nouvel article ... écrit en grosses lettres !
Pourquoi ?
Et oui comptez avec moi.
1 ... 2... 3 ... 4...... 13 ......30.......69 ......... 93 .......100 !!!!!
Le centième article, juste pour vous, mes chères lectrices.
non pas pour les hommes ! allez hop on sort !
"Avec des mâles en nylon ?" vous allez me dire.
"Avec juste des trucs de Femmes ?".
"Avec un interview exclusif de Dita ?".
"Avec les aveux de Chantal Thomass ?".
"Avec des photos cachées des bas des people ?".
Non rien que Vous ! et moi !
Un pas de plus avec vos talons et vos tropéziennes d'été sur le chemin de ce blog, pour échanger sur Vous, les Femmes.
Je ne me lasserai jamais de vos Beautés, de vos corps en mouvement et de la poésie simple d'une maman souriante avec ses jeunes enfants, de sa mère d'adolescents grincheux, qui malgré tout cela, arrive à retrouver sa féminité avec une tunique qui lui rappelle sa propre adolescence. La vie est trépidante, sur ce trottoir parisien, avec ses touristes fous de mode, qui s'essayent au style parisien, aux boutiques des créateurs, avec un short et un collant opaque sur des stilletos en pleine chaleur. Un sourire, des photos et elles sont parties directement au paradis des fashion-victims. Avec quoi, un compliment !
En français ou en anglais, un petit compliment , presque complice d'un homme, anodin, presque anonyme, sans charisme ni charme particulier, mais qui en deux phrases a su les convaincre de leur beauté.
Et lui, moi, il a osé cette folie dans un monde de convention, de parité, et de machisme aigu. Il a osé leur dire, presque leur avouer ce que certaines attendent depuis des années.
Pas récemment mais voici une quinzaine d'année, j'ai voyagé en train, en somnolant, et peu de temps avant de descendre, une femme se présente devant moi. Tailleur noir impeccable, talons fins sans exubérance mais de qualité, nylon clair, mais avec un charme fou dans ses gestes : celui de prendre son sac, celui de remettre cette mèche de cheveu rebelle sur un chignon haut nickel, celui de vérifier ses ongles vernis. Une belle quadra, une femme mais avec une grande tristesse dans les yeux. Nous sommes sortis, dans la foule des fins de journée, dans les escaliers qui absorbent les vagues de pieds, de gens, de cloportes humains grouillant, coulant vers le tunnel sous la gare.
De l'autre côté, la lumière, la place des parkings et des autobus, et enfin de la place pour marcher, et elle encore devant moi. Jusqu'au feu tricolore pour le passage piéton, et là, un instant de folie, je me suis penché vers elle, et après un "bonjour" de circonstance pour briser sa bulle, j'ai glissé "vous avez des jambes magnifiques qui accompagnent votre élégance, félicitations Madame."
Elle était surprise, par la simple intrusion dans sa bulle de réflexion silencieuse du métro-boulot-dodo. Elle a réfléchi, le feu durait. Elle a souri. Et elle m'a glissé, "j'attend depuis si longtemps que mon mari me dise ceci. Merci".
Un simple compliment pour vous toutes :
Merci pour vos jambes sublimes, pour vos corps en mouvement ou dans un silence immobile d'une photographie.
Je vous accompagne dans vos Féminités.
Avec mon regard.
Nylonement