Parmi les femmes amatrices de Lingerie, qui font un peu, voire beaucoup attention aux plaisirs de porter de la belle lingerie sous leur mode quotidienne, il existe un petit "village gaulois" avec des passionnées pour le bas nylon. Leurs origines sont diverses et le dimanche, sur ce blog, elles se retrouvent, partagent, lisent et participent à cette rubrique dominicale sur le bas nylon actuel ou vintage. Je vous laisserai lire ou relire les nombreux articles sur le sujet ici ou là, source d'un futur Ordre de la Jarretelle, association de promotion soyeuse de ce bel objet de féminité.
Sachez que ce petit village est ouvert à grandir, avec votre participation, avec votre enthousiasme, avec votre envie de découvrir, avec votre dasir de porter de la finesse, quelque soit vôtre âge et vôtre génération.
Car la lingerie, futile détail pour certaines, anecdotiques minutes à glisser sous un jean ou un pull, parfois peut-être aussi un instant de bien-être. Les femmes portent des dentelles, des froufrous, des belles guîpures, ou de beaux ensembles dit "invisibles" mais si délicatement choisis pour leurs formes, leurs couleurs et leur confort. Ce vêtement intime qu'est la Lingerie, ponctue depuis longtemps, dans presque toutes les langues et traductions, le terme de sous-vêtement, un peu de vous, et surtout une enveloppe pour votre corps, une enveloppe de douceurs, tant matérielle que psychologique.
Mais aujourd'hui je voudrais avoir vôtre avis, vos avis sur une question finalement assez simple, mais qui sommeillait dans un coin de mes connaissances professionnelles sur la Lingerie pour NYLON-MODE.com . Mais revenons au contexte dans un premier temps :
Peu de jeunes femmes, de femmes de tous âges portent des véritables bas nylon, et les raisons sont nombreuses et feront (ont déjà fait) encore débat ici, sur ce blog, l'objet d'autres articles pour comprendre et les analyser. Mais la clef première de ce premier pas reste la jarretelle.
Celle-ci peut s'associer à quelques éléments de lingerie comme le porte-jarretelle, le serre-taille, la guêpière, parfois le corset et la gainette ou combinette. Je ne garderais que les deux premiers qui se caractérisent par une offre pléthorique sur le web et dans les boutiques par des grandes marques, en regard de la réelle utilisation de ce modèle de lingerie à notre époque. Le porte-jarretelle se différencie du serre-taille généralement par une ceinture plus fine, moins large que le serre-taille. Les deux étant positionnés sur le haut des hanches, sur la taille de la femme qui les portera. Pour information, les deux terminologies sont souvent utilisés pour désigner l'un et l'autre dans une confusion notoire, dans un méli-mélo de mots marketing, de mots lingerie, de descriptifs similaires ou finalement différents aux yeux de son acheteuse.
Les porteuses régulières ou ponctuelles vous confirmeront toutes qu'il faut un minimum de 6 jarretelles pour maintenir correctement les bas, sur toutes les faces de hanches et de jambes, avec leurs arrondis variés. Ainsi les bas couture ou simplement des bas nylon sont parfaitement en place pour se glisser sous une jupe, une robe, dans un univers de féminité très actuelle.
Mais pourquoi si peu de bas nylon de nos jours ? parmi les nombreuses raisons évoquées au gré des discussions (porteuses régulières, récalcitrantes totalement contre, essayeuses déçues, curieuses n'ayant franchies le pas, porteuses occasionnelles mais gênées par le twist des bas, indifférentes, porteuses de DimUp, ferventes adeptes des jambes nues, adeptes des jeans et chaussettes, porteuses des jours de st valentin, ...), une réponse revient souvent sur la qualité des jarretelles et leur nombre. Car nous vivons dans un espace paradoxal de lingerie.
Le mieux reste de l'illustrer, avec ces deux exemples :
KISS ME DEADLY Modèle Van DOREN
LISE CHARMEL Modèle Soir de Venise 2012
Chaque femme est différente et chacune d'entre vous apprécie, ou non ces deux visuels. Et là intervient un élément supplémentaire, l'univers de connaissances mode de celle-ci, et son niveau d'empathie, de sensibilité avec la lingerie.
Chacune pensera différemment en regardant ces deux modèles, en référence à son plaisir de mode, pour elle, aux différents niveaux de qualité ressentie, à la relation avec les marques, à des détails de finesse, de finition, de confort, et aussi avec une pensée pour le porte-monnaie. Chacune pourra succomber ou oublier, appréciant les différences entre dentelles d'entrée de gamme, et les merveilles du haut-de-gamme. Cette relation chimique qui déclenche l'envie puis l'achat est un mystère, mais surtout une complexe combinaison de paramètres personnels.
Ainsi ici, une femme qui rentre dans un magasin de lingerie (petite boutique ou châne de lingerie dans un centre commercial) pourra voir les deux modèles. Et je pencherai pour qu'elle achète le second modèle de chez LISE CHARMEL.
Pourquoi ? car là est ma question !
Pourquoi prendre le second modèle ?
Il est merveilleux par la finesse, par les motifs de dentelles et autres tulles. Le petit ruban fait très lingerie-corseterie. La coupe est très belle et il épouse parfaitement toutes les hanches qui voudrient se glisser dedans.
Oui mais il ne comporte que 4 jarretelles (souvent les pires dans leur positionnement, sont les jarrtelles arrières, qui subissent l'arrondi en trois dimensions des fesses, trop centrales ou trop écartées). Quatre jarretelles très fines, qui tirebouchonnent parfois et possèdent aussi parfois des attaches en plastique.
Mais voilà le constat, le secteur officiel de la lingerie ne propose que des modèles avec 4 jarretelles, autant chez LISE CHARMEL, chez CHANTAL THOMASS (pourtant grande prétresse de la guêpière), chez CHANTELLE et tant d'autres marques moyen de gamme, haut de gamme et luxe.
Pourquoi ne pas prendre le premier modèle ?
Paradoxalement, le premier modèle possède lui 6 jarretelles, il provient d'une marque confidentielle KISS ME DEADLY pour le grand public, et d'ailleurs n'est proposé que très rarement en boutique de lingerie., le plus souvent directement sur le net.
Oui mais au premier regard, vu par plusieurs amies (amatrices de lingerie mais pas porteuses de bas), il fait moche, presque gaine à mémé. Certaines plus pointues feront référence à la tendance néo-rétro qui sévit depuis trois-quatre ans. Trop standard, ou simple et bien coupé, les avis fusent. En fait en conclusion par ces dames, il ne fait pas très "esprit Lingerie". il manque de dentelles, de satin, de finition légère et vaporeuse.
Et vous ?
Car la question Pourquoi si peu de bas nylon de nos jours ? trouvent plusieurs raisons, dont une rattachée au nombre de jarretelles et plus encore à l'offre dans les marques.
Nombreuses seront les femmes déçues par leur premier contact avec un porte-jarretelle (ou une guêpière ou un serre-taille), quand celui-ci glissera sur leurs hanches, tournera avec des jarretelles trop fines, se détachera avec le plastique des attaches. Et puis la gêne des jarretelles peu confortables sur le fessier, même si au départ elles voulaient essayer, voulaient se faire plaisir avec cette pièce de lingerie moins classique, surtout avec des bas nylon si doux, si soyeux, si féminins.
Nombreuses seront celles qui ne découvriront pas le chemin vers le premier modèle et qui l'oublieront car les porte-jarretelles néo-rétro ont un look trop peu "lingerie et dentelles".
Alors notre village est encore loin pour y arriver, car l'offre est si réduite.
CERVIN modèle Récamier
J'ai fait un rêve avant cet article, voir apparaître un mariage naturel, une initiative originale dans notre espace paradoxal de lingerie. La naissance de nouveaux modèles qui fusionneraient les deux modèles présentés. De nouvelles offres avec l'esprit lingerie, la finition dentelle et merveilles, les arabesques esthétiques et l'ajout de 6 belles jarretelles froufroutantes. J'aime le néo-rétro sur les hanches de ma compagne, mais plus encore je rêve d'un modèle plus actuel, encore plus en finesse.
Et vous, vous rêvez de quel porte-jarretelle ?
Nylonement