"Nous vivons une époque étrange où tout le monde a peur de la nudité, mais j'ai été élevée dans l'idée que c'est quelque chose de beau."
Et si la nudité n'était que le premier rapport à soi, sa propre image, celle que l'on veut voir, celle qui se reflète et que l'on interprète, et celle que votre compagnon, votre compagne observe discrètement.
Chacun des regards est différent mais reprend un part de son idéal du corps de l'autre, même quand c'est le nôtre, et apprend de cette image là, figée devant nos yeux.
Il existe des paradoxes qui pousse parfois de très jolies jeunes femmes à se croire une autre, à se désirer autrement, à rejeter de plus en plus les regards, son regard sur son corps, car seule l'image déformée de ses désirs entre en cause. L'anorexie trouve ses sources souvent dans des relais familiaux et des antécédents psychologiques, mais ne prend que ces mauvais chemins si un déclic mange (oui j'use et j'abuse du mot) et dévore les pensées de la personne. La beauté n'est plus un but mais plaire à d'autre, même des autres qui n'existent pas, des autres que l'on imagine croire à notre place, et qui finalement dans un tourbillon de petite folie, nous emprisonne dans des vomis hallucinants. Notre société peut encourager cette maladie, et faites vite front à celle-ci dans votre entourage par un accompagnement psychologique, médical et surtout, oui surtout affectif. Il y aura des déceptions, des moments très difficiles, mais vous, la famille, vous accompagnerez votre enfant en souffrance, votre femme, votre amie, votre compagne ! Aidez-la !
Pour que la nudité et encore et toujours sa féminité soit un acte d'amour, d'amitié, de beauté partagée par des regards, des autres et de soi-même.
Nylonement