Je ne suis empreint d'aucune nostalgie mais j'aime les années 50-60. C'est ainsi, je ne vis dans la vintage mais je me rends parfois dans des salons où je croise des meubles, ceux de mon enfance, de mes parents et grands-parents, des chambres du cousin, qui n'a jamais changé depuis sa naisssance. Mais aussi des affiches, de films, des disques mais nous avons un ami basnylonetmusiqueretro qui nous fait régulièrement voyager dans cette époque avec des perles rares.
Et puis plus naturellement je suis l'élégance de ces vingt années d'euphorie économique (oui c'était la crise mais dans l'autre sens) à travers la mode et ses accessoires. Récemment j'ai pu croiser la délicieuse et très occupée BERNADETTE www.dressing-vintage.com, qui vit pour ses robes, ses découvertes, ses petites folies dans sa boutique du Jura. Une passionnée qui sait choisir autant le sac chic que le sac drôle avec un peu de recul. Elle est si belle, si douce, si femme, si ... pardon ! je me perds un peu, mais ses qualités morales, en discutant ensemble, se retrouvent dans les choix de ses objets vintage.
Justement les sacs à main, les broches, les écharpes, ces détails si charmeurs pour compléter une tenue, les bas vintage aussi, leurs coutures dans des chaussures pleines de tendresse, pleines de souvenirs.
Mais aussi les coiffures, car la mode changeait, les styles se devaient d'être suivis, par les jeunes femmes, un peu libres, par les mères un peu volontaires, par les très rares modeuses du moment, mais non par la masse populaire, même si au même moment arrivait à petits pas les premiers magasins de masse, les supermarchés, les vêtements fabriqués à la chaîne ... en France. Le prêt-à-porter, une expression si familière naissait avec des gammes abordables pour ressembler à ce luxe inabordable. Les femmes pouvaient lire ELLE et MARIE-CLAIRE pour le bonheur de trouver la pièce de la saison, la longueur de jupe, la forme. Puis ensuite elles cousaient, entre amies. La mini-jupe arrivera plus tard, simplifiant le travail d'aiguilles.
Et pour les dessous, me direz-vous, ils étaient en pleine évolution, une liberté acquise en 68, mais surtout des matières nouvelles pour vivre mieux, pour se libérer avec sa propre version de la féminité. Le confort avait une autre définition, le choix était limité, le temps assouplirait les dentelles, les coupes et les modèles.
Retrouvez tous les articles sur les bas nylon,
sur ces deux décennies,
sur le musée du vintage,
sur cette époque d'allure et d'élégance
Nylonement