Quelques gouttes de cinéma,
Regarder les actrices et les acteurs à la cérémonie des Césars ou des Oscars est entre l'ennui et le futile sans conséquence, le vaniteux des people et leur snobisme sans fin, visible dans le regard de certains, lors des plans larges sur la salle. Ne voulaient-ils pas venir ? Ne s'aiment ils pas ? Leur ego est il trop important pour gagner ou pour perdre avec la tête haute ?
Comme une longue et déstructurée actrice, venue présentée avec son humour, sans mes rires, je dois manquer de traduction, je n'approuverais qu'une chose "c'est dégueulasse" de juger juste un meilleur sur des centaines de films, de visions poétiques, de jeux d'acteur, surtout quand le jury est composé de copains et copines, de jalous et de jalouses, de gens quoi !
Alors après une semaine fatiguante, loin des plages d'Ouessant de Thalassa, quel ennui depuis quelques années, est-ce la pré-retraite qui guette son présentateur, gonflé de mer, et vide d'imagination, donc après avoir délaissé la mer, j'ai tangué devant la télé, vide d'envie, mais aimant le cinéma. Français en l'occurence.
Et puis j'aime une chose aussi, ne le dites pas, c'est l'émotion, factice ou réelle, de la première, du premier, qui leur fait dire quelques mots ou de longs discours. Parfois revanchard, parfois ému et silencieux, et souvent touché et touchant avec quelques larmes ou des "merci" à toute la famille, les copains, les ami(e)s et les enfants, et rarement à leur compagnes ou compagnons.
Alors entre deux pincements de midinettes devant un hommage au gargantuesque CHABROL, l'homme qui aimait les femmes, leur donnaient des premiers rôles, de femmes et d'homme, des carrures et des présences, avec ce charme de la fausse bourgeoisie, de la vraie bourgeoise étriquée ou fantasmeuse, j'aimais son cinéma. Donc après cela, j'ai obserbé comme un chat dans mon fauteuil club, ronronnant de plaisir, presque endormi, j'ai ouvert les yeux sur les jambes d'Elsa Zilberstein, et tant d'autres, sur le sourire de Madame Deneuve, sur l'intelligence froide et souriante de Miss Foster.
J'ai adoré toutes ces choses qui brillent, les talons Louboutin de tant d'invitées.
J'aimé ce moment où la féminité a un sens, malgré le froid extérieur, un joli tapis rouge.
Eh oui, sans nylon !
Nylonement