Nous étions partis pour visiter la France, avec chacune de ses régions et de leurs coutumes, avec leurs milles recettes de cuisine, leurs vins mais surtout leur patrimoine. Rouler au gré des routes départementales à un charme certain, sauf derrière un camion de livraison, lourd et mou à la reprise dans les virages. Mais chemin faisant, routes principales et GPS oubliés, nous avancions vers le château de nos rêves, un clic sur le net, un coup de foudre, un plaisir à deux.
Lové dans un coin, derrière la sortie d'un village fantôme, avec son éternel café-bistrot-épicerie, un petit panneau avec des armes féodales. Nous avions tourné pour nous glisser entre une fermeture éclair de mélèzes centenaires, de gros pins sombres, pour enfin revoir la lumière avec la clairière et son monument historique en son centre. Des douves douces en herbe verte, un pont-levis endormi, nous étions là pour nous, pour le lieu, pour l'Amour à deux.
Une réceptionniste discrète, un majordome au féminin, un château trop grand pour elle, et une tour complète pour nous ! Le maître des lieux sera là demain en terrasse pour le petit déjeûner.
Une valise pleine de lingerie, et de quelques accessoires, de parfums et d'élixirs de charme pour mon amoureux. Deux gouttes, quelques grammes de bas, un minimum de lingerie, et surtout le lit à baldaquin. Le rêve de petite fille, de toute princesse pour attendre le prince charmant, sauf que parfois il est plus gourmand que dans la version Disney. Mais je suis sa victime consentante, à mon tueur de dragons, héros solitaire et rêveur qui regarde encore par la fenêtre, sans se douter de mes désirs dans son dos ...
Simplement moi, ma peau blanche comme le lait,
comme il aime le dire et le sentir. Mon nylon noir ...
Chevalier, venez à votre princesse,
Pour un baiser de cinéma, et ensuite nous tirerons le voile,
Pour nous cacher des regards de ce blog.
Merci à mes deux anonymes amis du net ,
dont Madame pour ses nylons doux.
NYLONEMENT