Nombreux sont ceux qui se souviennent des années 50-60, des bas couture en véritable nylon cristal, une merveille qui crissait délicatement, sur les pas des élégantes mamans, femmes de cette époque. Un symbole, le bas nylon, qui a évolué, disparu, puis réapparu en restant indéfiniment la réelle référence à une féminité glamour par excellence.
Chacune, chacun, nous avons des souvenirs, ou simplement un contact un jour, devenant un premier pas vers l'envie de savoir plus, de porter, de voir porter ce voile si fin de nylon, de voir déambuler sur de beaux talons fins, une silhouette digne de Jessica Rabbit, une femme fatale. Pas uniquement d'ailleurs une femme simplement soucieuse de sa beauté, de sa démarche, de son plaisir naturel à porter de jolis dessous, sous une robe ou une jupe, pour partager, un peu mais pas trop sa volupté.
Le bas nylon, source de petits bonheurs, symbole du glamour, suscite des discussions, amplifie la poésie quand il devient photos. Mais il a son histoire, celles de nombreuses marques américaines puis européennes et françaises, pour un marché de millions de jambes, avant l'arrivée du collant à la fin des années 60. Des pochettes de bas vintage aujourd'hui, des publicités et même des objets en relation, des livres (certes trop rares) et des expositions, et surtout il a une renaissance due à quelques passionnés dont Yves Riquet et Serge Massal. Une actualité aussi avec encore quelques très rares machines, six ou sept qui produisent des bas Fully Fashioned pour le plaisir actuel des élégantes du XXIe siècle.
Comme d'autres avant moi, et dans une volonté de partage, j'ai lancé l'idée (il y a plus de 8 ans maintenant) de voir se créer une association, une confrérie (même si la sémantique voudrait plutôt une "consoeurie") ou même une académie pour défendre et promouvoir le bas nylon :
. Défendre ce symbole si féminin aux yeux de tous, contre son détournement comme un objet bien plus qu'érotique, voire trop souvent pornographique. Je souhaiterai une image plus proche de sa réalité, celle de la mode, celle de lingerie, celle du glamour et de l'élégance.
. Promouvoir ce symbole, avec une communication plus ouverte vers les médias, mais en premier lieu vers celles qui cherchent des informations, sur le port du bas nylon dans notre époque actuelle, pour ceux qui cherchent aussi des instants de nostalgie, avec un musée virtuel de pochettes, de souvenirs des années 50-60. Avec un prix spécial pour les écrivains ou cinéastes, remis chaque année avant notre réunion annuelle, mais aussi avec des visites sur des lieux dédiés à ce sujet, une soirée annuelle avec défilé de bas vintage ou des marques sponsors.
Pourquoi tout ce temps depuis le premier article sur l'Ordre de la Jarretelle ?
Car comme vous, je suis pris par d'autres activités, le temps manque parfois. Mais aussi pour ce type d'organisation, il faut des statuts, des objectifs clairs, des idées un peu folles, un peu d'argent, du temps toujours. Pour les statuts, il me faut éviter l'écueil, et autres vices, que représente la frontière entre douceur en bas nylon et la vulgarité. Tant pour la future image et encore plus pour la crédibilité de cet Ordre, mais aussi dans le choix de membres, voire dans les questions d'exclusion pour non-respect de la charte, des mêmes membres. C'est long, laborieux à écrire, contraignant car la bêtise humaine est pleine de vices et de contournements. Heureusement l'organisation de l'association, l'agenda annuel, les activités, le prix d'adhésion, le prix annuel, la communication avancent à grandes enjambées (oui sans jupe crayon ;-).
Même mieux, un site web devrait naître dans les prochaines semaines.
Avec lui, un début de musée virtuel du bas vintage !
Alors association, académie ou confrérie, ou tout autre terme sera bientôt choisi pour le lancement de l'Ordre de la Jarretelle.
Vous serez les bienvenues, les bienvenus.
Toutes vos suggestions, vos idées, vos envies sont dès aujourd"hui
elle-aussi les bienvenues, contactez-moi par email :
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