Aujourd'hui la fabuleusement commerciale fête des grands-mères, inventée par un lobby marchand, en attendant d'avoir les fête des tantes, des oncles, de cousins et des arrières-petits-cousins par alliance, mais aussi la fête des enfants naturels faits avec la concierge ou la bonne, et pourquoi pas celle des gênes communs avec vous ou d'autres, et j'oublie probablement les mutations après OGM. Non sérieusement, cette fête qui n'a pas de sens, enfin sauf si vous oubliez toute l'année votre grand-mère, voire même votre mère, grand-mère de vos enfants, nous avons le même niveau de ridicule que pour la St Valentin. Offrez des fleurs, des livres, des macarons à toutes les personnes que vous aimez, à vos proches, en toute saison, car c'est tous les jours la fête.
Ah non ! c'est tous les jours l'amitié et l'amour avec nos proches (enfin parfois c'est un peu compliqué, je dois l'admettre, je généralise comme souvent sinon mes articles feraient douze pages comme les décrets de loi, tant il y a d'exceptions qui confirment ou ne confirment pas la règle).
Mais je vais conserver le bon côté, car nos grands-mères sont les témoins vivant, suivant leurs âges (oui je sais il y a des grands-mères ici de 45 ans), mais je vais considérer, des personnes ayant environ la soixantaine, (eh je n'ai dit ni vieilles, ni seniors). Ces personnes auront eu la chance ou non, de vivre les années 40, 50 et 60 avec la mode de ces époques, avec le budget de leur famille, de leur couple, de vivre aussi le baby-boom et son euphorie. Mais aussi et plus encore la flambée de la société de consommation, avec des modes toujours nouvelles, plus rapidement obsolètes, des tenues, des matières, des révolutions sourdes ou des réclames devenues publicités. Emancipation ou simple changement de vie, tâches ménagères et travail, ses éléments ont changé, et tant d'autres.
J'aime ce côté témoin, car au-delà de la vision d'un historien de la mode, d'une analyse d'un journaliste sur la mode au XXe siècle, ce réalisme, fait de témoignage et d'anecdotes, permettra de mieux cerner la vie, de nos grands-mères, de leurs amies, de leurs époques.
Alors je n'ai jamais prétendu, je ne prétends, et je ne prétendrai jamais avoir cette connaissance complète, mais je ferai tout pour la partager, la complèter, la vivre, en souriant, en écoutant surtout. Et ce jour-là, je saurai un peu plus, sans tout savoir, sur le port des bas nylon, des bas de soie, des corsets de femme, des versions de luxe pour les dames du monde.
Et tout en généralisant, je témoignerai , en leur nom, des émois, des souvenirs, des contraintes et des plaisirs d'être une femme dans les années 40, 50, 60 avec la mode de l'époque.
Bises à ce passé, ce présent enlacé !
Nylonement