Une petite visite du dimanche dans les trésors du musée. Les réserves ne sont pas pleines et les dons (de photos) sont en cours pour approvisionner les legs du fond Nylon de notre musée vivant des Bas.
La journée du patrimoine, m'oblige à remercier les marques du passé qui ont construit la réputation des fabricants français. Pourquoi cet industrie française ? car nous avions depuis des années les conditions idéales pour l'élevage des vers à soie, et donc pour produire des bas de qualité supérieure, pour les élégantes des siècles précédents. Une technicité qui, comme à notre habitude, a été poussé dans les détails, dans une recherche d'excellence pour accompagner la mode, les charmes féminins, avec des douceurs et des tissages de plus en plus pointus. Avec une volonté de faire le plus beau, de donner le meilleur, un luxe qui bien sûr tirait aussi vers le haut les autres productions de bas de soie plus courant, mais aussi de bas fins en coton.
Mais le nylon est arrivé et la bascule s'est faite vers cette matière nouvelle créé par Dupont de Nemours, société américaine spécialisée dans la chimie, de tous niveaux, tant pour les fibres que pour les usages militaires de produits spécifiques. Les français ont profité de cette manne pour fabriquer sur des métiers originaires des USA ou de UK, les premiers bas en nylon ou en polyamides variés.
Aujourd'hui, car le chemin a été marqué par le collant et par la mondialisation, donc par le départ vers d'autres contrées de notre production vendue par des marques avec un nom d'origine française. Mais il reste des irréductibles, alors merci à eux, merci à nos Cévennes qui reste le berceau et la fierté de cette production française.
Pour vous quelques joyaux des années 50-60 :
Le bas FLUOR, avec un décor de grattes-ciel américains stylisés,
un 1er choix dans une pochette plastique d'époque
La belle époque des demies pochettes, pour la marque CALLIPYGE,
une finesse qui coule entre vos doigts, et sur vos jambes !
Une marque CLIN D'OEIL en 12 deniers, de l'extra-fin
en maille équilibrée
enfin pour vous, une paire de bas Dimanche, qui me semble être l'ancêtre du DIM.
Sur proposition de Mr Bleustein-Blanchet, patron historique de la réclame,
génie de la future publicité, créateur de PUBLICIS, le nom de la marque fût raccourcie.
Bonne journée du patrimoine du Bas, comme chaque semaine,
sur ce blog, pour vos yeux et vos souvenirs.
NYLONEMENT