Douglas Kennedy, un auteur prolifique depuis de nombreuses années, un américain appréciant la France, mais aussi sa patrie et quelques voyages à Londres et ailleurs. J'ai profité de la fin de l'hiver, des soirées encore sous la couette, des matinées aussi où le soleil tape doucement au carreau, pour lire "la poursuite du bonheur". D'après les critiques lues ici et là, un de ses livres les plus aboutis, je confirmerai avoir lu des bouquins récents assez fades de cet écrivain, mais là je me suis glissé dans le plaisir de croquer les mots, les pages, les centaines de pages.
Ce plaisir de suivre une famille, un couple et ses enfants, enfin plutôt deux femmes et un homme, mais avec des histoires secondaires qui dépeignent la vie américaine des années 40 à nos jours, qui traduisent le mal-être de la chasse aux sorcières des années 50, le communisme et tous les autres délires d'une société communautariste, diaboliquement religieuse et obtue.
Tout cela est peint, retouché, avec un bon rythme, avec des rebondissements et de la beauté, avec des femmes fortes et faibles, des trompe l'oeil aussi. Du pur bonheur du début jusqu'à la fin, et moi qui en aurait demander encore cinq cent pages.
Alors éteignez la télé, ils sont fous ! prenez des livres, lisez-les partagez-les ensuite car ils sont fort chers et cet échange culturel entre ami(e)s est si enrichissants.
Bonne lecture, bon week-end.
le salon du livre est actuellement à Paris, et l'auteur aussi.