Une journée pour les Femmes ?
Mais que vais je dire ? Car le sujet est si vaste, et il me semble que j'en parle directement ou indirectement chaque jour, parfois plusieurs fois par jour, bientôt le 400e article en à peine un an. D'ailleurs je ne défends pas la Femme, mais les FEMMES, et leurs FEMINITES, et de plus à travers ma lorgnette, ma vision douce et édulcorée. Je suis un idéaliste qui rêve d'un monde dominé, non dirigé par des femmes, un monde d'amour et d'amitié, où chacun, non pardon chacune partagerait son temps pour s'aider, pour donner des sourires. Le pouvoir ne serait qu'une source de décision, et non un rêve d'absolu puissance et domination des autres. Je vais me réveiller, voilà que je deviens somnambule devant le clavier. Le monde sera différent, ... soudain le monde est différent. Vous êtes là, et le monde hurle, se bat, se tue, les Femmes sont sources d'un bilan annuel, triste et quasi immobile depuis la création de cette fameuse journée. Nos vieux réflexes nous font tourner en rond. J'ai vu si peu de progression, mais je suis conscient des franches évolutions pour la femme française depuis 50 ans. Oui, il y a eu des changements, des nouvelles libertés, et aussi des dommages collatéraux, mais dans l'entreprise, c'est immobile.
Pourtant je vous vois, car j'enseigne dans des grandes écoles de commerce, vous êtes nombreuses, ambitieuses et pleine d'énergie pour créer vos entreprises. Je parle et j'échange avec vous, je vous vous vois travailler en groupe sur mes études de cas. Je connais la fragilité créatice, le pragmatisme féminin sur les décisions de groupe mais cette harmonie dans la recherche du consensus. Vous êtes "belles" dans votre effort à devenir des futures cadres.
Pourtant je vous vois, car je suis consultant en management (eh oui, j'ai plusieurs métiers, compétences, et ce n'est pas tout ;-) ), je vous vois vous battre dès les premières missions dans les cabinets de conseil, dans vos journées d'audit financier, dans vos postes de managers. Chaque année, je vous croise, j'observe et je constate que l'on refuse à une femme, une très jolie blonde, énergique et ultra-compétente, ultra impliquée dans son travail (malgré ses deux filles adorables, malgré ses envies de sport, de régime, de courses, de vie familiale à gérer, oui le papa est très occupé aussi, et impliqué aussi). Donc on refuse à cette femme le nouveau poste de Directeur de la Performance, taillé pour elle, car .... car quoi ... car elle est une femme. Dans cette histoire, je connaissais tous les acteurs du comité de direction, leur vision stratégique, et leur vision héritée du XIXe siècle du manegement. Je n'oublierai pas cet exemple, et tant d'autres. A compétences égales, vous devez être présentes dans les groupes d'hommes, vous devez décidé car ainsi vous changerez le monde.
Et puis moi, simple homme, sensible, avec sa part de féminité, assumée je crois ! J'assisterai à la réunion du conseil, et enfin, il n'y aura plus dix costumes gris et austères autour de la table, il n'y aura plus de blague machiste pour avoir un café (elle a un joli derrière votre assistante ! d'une rare finesse et entendue plusieurs fois), il n'y aura plus de favoritisme masculin, mais il y auara des décisions aussi importantes qu'avant.
Enfin et surtout, il y aura du parfum dans la salle, des orchidées au milieu de la table du conseil, il n'y aura pas de réunion trop tard, il y aura une crèche nouvellement crée dans le bâtiment, partagée avec d'autres entreprises du quartier.
Et vous, oui vous, payée comme les autres, sereine et heureuse, décisionnaire et belle, car j'oubliais au-dessus : enfin, il y aura une robe douce en satin imprimée, des jambes conquérantes, des bottes avec un talon pour les dominer , tous ces hommes.
Un corps, Une mode,
Des mouvements,
Votre féminité !
Nylonement