Il est des moments délicats, au milieu des moments business. Après des années de déplacements, de repas seuls à table entre VRP et autres consultants, dans des hôtels standardisés, tristes et surtout sans âme, j'ai décidé de prendre la tangente. M'éloigner parfois du centre ville, m'éloigner des places commerciales vides le soir comme le fond de l'espace, m'écarter de rues passantes, bruyantes à toutes heures, pour aller vers des hôtels plus discrets, plus chaleureux.
Des chambres d'hôtes, des maisons d'hôtes avec une réception personnalisé, discrète parfois ou "comme en famille" d'autre fois ! Des lieux avec une histoire, avec une envie de revenir surtout.
Et là aujourd'hui, je suis en train d'arriver, le lieu est calme, mon numérique en main, pour prendre la forêt des Cévennes environnante. Mon oeil se ballade et là soudain, un lueur particulière derrière une fenêtre.
Oh, là déjà comme moi, vous maudissez le reflet dans la vitre, oui cette dame met ses bas,
délicatement, doucement, à la lumière du jour.
Elle prend ce temps, comme moi, de faire glisser, les mains en parrallèle de la jambe.
Elle déroule dans un geste d'un infinie féminité, son bas, et là elle se retourne.
Puis passe ses mains et attache les jarretelles.
Je contemple de la rue, vide, car sinon, la tête levée, j'aurai déjà été écrasé dix fois dans une ville.
Le soleil tourne, le reflet m'éblouit, je rentre en rêvant dans mon hôtel, son hôtel.
Je m'installe dans ma nouvelle chambre, simple et confortable. Avec une fenêtre sur la rue.
Je me détend comme chaque fin de journée, en me connectant à mes blogs, sur le lit de l'hôtel.
Je m'assoupis.
20H00, mon horloge interne me réveille et me pousse vers un peu d'eau dans la salle de bain.
Et je descends cet escalier du bout du couloir, il craque, il fait partie de l'âme des lieux.
J'arrive en bas des marches, je ne vois qu'elle, là, lascive, avec ses bas, gris poudré.
Je marque une pause, je dois trouver une raison de rester là, avec elle dans ma ligne de beauté.
Elle déguste un thé, le parfum ne me trompe pas.
Elle semble ailleurs, attendre ou simplement se détendre. Je passe , je dégsute au ralenti les chaussures, et ...
oh des coutures argentées, un must de CERVIN !!!!
Je suis en présence d'un fantôme , je rêve éveillé !
Je marche, je me retourne, elle ne semble pas m'avoir vu. Elle tourne la tête à l'opposé vers l'escalier.
Discrètement elle soulève sa jupe, pour caresser sa jarretelle.
Un geste raffiné ... éternel pour un fétichiste.
Je rentre dans la salle de restaurant, avec ma revue de vin sous le bras.
Ma tête est restée dans les vestibule.
Elle n'apparaîtra pas dans la porte durant le repas, je désespère et je mange.
Fin de repas, avec un gâteau au chocolat et un verre de Maury, du plaisir.
Je quitte la salle, et sort me balader dans le village calme, un peu d'oxygène.
Je marche derrière l'église, de type gothique, traditionnelle des petits villages de vallée.
Je cherche un temple au coeur du pays protestant, je longe un ancien lavoir protégé d'un toit.
Je m'assois sur le muret, et la magie reprend...
Elle passe avec son mari, délicate dans ses pas avec ses talons, ils flânent.
Je deviens le caméléon local, je ne bouge plus, tout en étant visible, mais ils s'amusent.
Elle prend la pose, ici et là, légère, heureuse et complice de son homme.
Elle est souriante, elle aime se montrer, lui montrer sa féminité.
Elle s'assoit sur l'ancienne abreuvoir où l'eau fraîche coule des montagnes.
Elle relève sa jupe sur les deux revers brillants et argentés de ses bas.
Il la photographie, elle joue le modèle. Les jambes étincèlent.
Elle est la légèreté, et la féminité au même instant.
Merci charmante Brunette !!!
Merci Miss Cassiopée !!!
Nylonement