Une semaine pleine d'inspiration et de déplacements, mais aussi d'intenses montées de doute et d'idées avec le lancement des nouvelles couelurs de SATINBOX. L'aventure continue.
De mes rencontres, des nombreuses femmes vues, croisées dans les limbes de l'automne, j'ai extrait pour les prochaines semaines de nouveaux textes, des nouvelles humeurs, de nouveaux désirs de voir rayonner votre féminité. Le train, la rue, les rues, les lieux comme les restaurants, variés chaque jour, et puis le travail, les quais de gare ou de RER, j'ai eu les yeux fatigués, non de vous, mais de nuits trop courtes, de lectures nombreuses, de vie trépidante, de demandes nombreuses. Je suis resté peu contemplatif, un brin rêveur, un peu poète, j'ai admiré ce flot majeur, la météo aidant, de leggings portés avec les dernières ballerines, les derniers rayons de soleil, certaines ayant fait croire à une embellie du soleil, en portant en dessous un collant chair, couleur soleil. J'ai vu déferlé ce flot, cette seconde vague de short, en jean ou parfois en velours, de couleurs chaudes, avec un collant opaque, un top panthère pour les plus tendances, un simple pull épais pour les autres. La mer passait devant moi, me submergeait quand elles étaient si nombreuses ou moi si seule, et soudainement entourée d'eau, d'iode, d'écumes avec quelques collants opaques de couleurs, un jaune vif, un orange spectaculaire et franc, un bleu électrique, ou encore un noir absolu, enveloppant de perfection leurs jambes.
J'ai tenté de dormir, j'ai dévoré un livre, "un bonheur parfait" de James Salter, mais aussi une introduction au marketing, le dilemne entre la réalité et mes rêves éveillés.
Oui je pensais à vous, durant ma nuit, pour savoir et connaître, non par voyeurisme, mais juste par courtoisie, peut-être une gourmandise d'esthète. Je pensais à vous pour imaginer, voir et avoir vu votre tenue du jour.
Etiez-vous parmi les leggings, parmi les vagues de jean, ou dans votre tailleur, où étiez-vous ?
Bottes, talons, bottines, baskets, que portiez-vous ?
Je regarde ce port, cette plage, cette rue, juste devant moi pour apprécier les ronds, les volutes laissées sur le sable, sur le trottoir, sur ce quai de gare. J'ai regardé ce rocher à contourner, ces marches du train, ce passage entre deux valises, entre deux personnes, juste là, entre deux sièges, vous apercevoir. Vous, comment étiez-vous hier, avant hier ?
Je ne le saurai jamais, d'ailleurs je me suis endormi, pris par la dernière vague, unique, étonnante, cette femme, tout de cuir vêtue, passant au loin devant moi, comme un rappel des articles fetish du milieu de semaine, peut-être, comme une étoile filante dans le ciel de mes rêves.
NYLONEMENT