J'avais oublié de vous parlé de cette exposition, heureusement elle sera présente encore jusqu'au 26 mai 2013 en province, au château de TOURS. Le photographe Jacques-Henri LARTIGUE s'émerveilla dès son plus jeune âge, sur les fantaisies de son époque, le début du XXe siècle, si riche en nouveauté comme l'avion, la voiture, l'électricité, la mode, et encore plus dans un milieu bourgeois. Il figera des milliers de clichés en noir et blanc, toute sa vie durant, venez retrouver les cent plus beaux, en grands formats dans le château de Tours.
CHÂTEAU DE TOURS
25 avenue André Malraux – 37000 Tours
Tél. : 02 47 70 88 46
Horaires : du mardi au vendredi de 14 H à 18H,
samedi et dimanche 14 H 15 à 18 H
Entrée expositions Jeu de Paume : 3 € (tarif réduit : 1,50 €)
Notes du musée sur l'exposition "Depuis que je suis petit, j’ai une espèce de maladie : toutes les choses qui m’émerveillent s’en vont sans que ma mémoire les garde suffisamment", constate Lartigue dans son journal de l’année 1965. Émerveillement et mémoire qui flanche, passion pour la vie et blessure secrète devant l’impermanence des choses, il n’en faut pas plus à Lartigue pour glaner et collectionner pendant 80 ans ces milliers d’instants fugitifs dont il saura nous montrer la beauté. L’exposition présente, en grands formats, plus de 100 photographies qui ont contribué à construire la célébrité de Lartigue.
Elles ont été choisies dans les 135 grands albums qu’il a mis en page et légendés (un journal en images qui couvre le XXe siècle avec ses 14 423 pages), et sont complétées par des citations extraites de son journal et une sélection de fac-similés de documents (albums, agendas illustrés de croquis, journal manuscrit, plaques négatives et positives), permettant d’approcher la démarche de Lartigue au plus près.
La photographie, Lartigue l’a apprise, dès 1900, au contact de son père qui lui offre son premier appareil photographique, à l’âge de 8 ans, en 1902. Dès lors, il n’a de cesse de photographier sa vie d’enfant rythmée par les voyages en automobile, les vacances en famille et surtout par les inventions de son frère aîné surnommé Zissou. Les deux frères sont passionnés par l’automobile, l’aviation et tous les sports alors en plein essor. Jacques les enregistre grâce à son appareil photographique. Il continuera adulte à fréquenter les manifestations sportives et à pratiquer lui-même quelques sports réservés à l’élite : ski, patinage, tennis, golf...
Cependant, pour cet enfant si soucieux de retenir le temps qui passe, la photographie est insuffisante. Comment en effet, tout dire et tout retenir dans une image prise en quelques secondes ? C’est pourquoi parallèlement, il entreprend la rédaction d’un journal qu’il poursuivra toute sa vie.
Deux films sont projetés : Un portrait complice réalisé par son ami François Reichenbach en 1980, et Le Siècle en positif, portrait romancé à partir des photographies de Lartigue, réalisé en 1999 par Philippe Kohly.
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