Une couture, pourquoi une ligne verticale devient une couture dans notre langage ?
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Si vous avez visitez les articles précédents, sur ma visite au Paradis des bas, dans la grande maison Cervin, vous avez aperçu et même vu la fée qui d'un geste très sûr, fait d'un étoffe tissé de fins fils de pur nylon, un bas.
Dès le début de la création des bas nylon, des années 40 aux années 50-60 avec l'explosion de la démocratisation de cet accessoire féminin, les bas ont été tissé à plat. En référence au bas de laine, de coton coupés dans des toiles, des grandes étoffes, puis comme un habit, étaient ensuite cousus sur l'arrière de la jambe. Pendant des siècles, les rares bas de soie ont suivis cette idée avec la différence parfois, en entrant dans le XXe siècle, le tissage avec des répartitions sur la jambe. Le fil de soie, peu extensible, comme le nylon, a eu l'aide de géniaux maîtres de production. Ceux-ci savaient, chut ne le dites pas, que les jambes des femmes ne sont pas des tubes ronds et longs, mais bien de complexes courbes avec des creux et des répartitions similaires entre chevilles et mollets, entre genoux et cuisses, suivant la hauteur de la personne ou sa taille de pied. Fort de ce génial détail, ils ont tissés des bande de voile à plat, mais avec des formes adaptées. Cette méthode s'est appliquée avec des ajustements, propre encore aujourd'hui à la souplesse de chaque fibre, de chaque nylon, de chaque finesse et opacité, et bien sûr au simple, double ou triple tissage.
L'arrivée des polyamides, que l'on peut tisser en trois dimensions, qui offre en général une souplesse différente, puis ensuite avec le diable ou le génie Lycra ajouté à d'autres matières, les "tubes" de polyamide sont arrivés sur le marché. Mais revenons à notre Nylon, le vrai nylon avec ses petits plis, son manque de souplesse (enfin cela dépend !), sa finesse sans égal et son rapport à la sensibilité de chacune, ce Nylon que nous aimons ressentir sur et en nous !
Il est fabriqué encore sur de rares machines, tissé à plat (voir Je suis allé au Paradis ... 1/3 Je suis allé au Paradis ... 2/3 Je suis allé au Paradis ... 3/3 et Je suis allé au Paradis ... 4/3 ) souvent en couleur blanc (pas pour les mariages, mais pour être ensuite coloré suivant le besoin).
Et cette bande, elle est plié avec génie, entre deux mains, entre deux, non beaucoup d'arrondis qui varient sur la longueur de votre jambe. Et d'un cou sec, un machine à coudre spéciale va joindre pour sa durée de vie les deux côtés de cette bande, pour en faire un bas.
La ligne verticale existe enfin, et elle est le fruit d'une couture. Donc ce n'est pas une ligne mais bien un travail, une complicité marquée, une alliance qui suit votre jambes.
Un bel exemple de perfection de la couture sur un duo sublime de jambes !
Celles d'une miss ...
Nylonement