Je suis seule sur le sol, je me colle sur ce passage.
Tiens un doigt, un simple doigt, viens me coller ! Il me regarde de plus près, oui je suis une paillette rouge. Un amoureux de mon rouge, de ma brillance. Je suis ronde, je suis différente avec la lumière, et j'aime être vu, et encore mieux, attirer votre regard, attiser les envies. Emmenez moi !
Je suis seule, mais nous étions si nombreuses ce soir, en sortant de notre boîte de satin. Elle nous avait regardé, elle aussi, avec ce plaisir malin d'être unique avec Elle, sur Elle.
Un cheveu roux était tombé avec nous par hasard, elle se brossait les cheveux. Elle s'habillait avec élégance, avec sa petite robe noire Catanzaro, entre voile transparent et noir moulant. Ses cheveux noirs et roux donnaient un bal sur ses épaules bronzées, je voyais cela de loin.
Sous la robe, oui, ma vue était en contreplongée, j'apercevais six jarretelles argentés, superbes finition d'un serre-taille noir, enveloppant sur ses hanches impeccables. Un arrondi sublime de dentelle au dessus des fesses, pour libérer ma vue sur une ficelle de satin entre ses deux rondeurs fermes. Sur le devant un simple voile de satin noir, sobre, féminin, avec son parfum.
J'attendais, posée sur ses plaisirs.
Elle a enfilé des bas résilles, puis elle a remonté vers ses cuisses et ses jarretelles. D'un geste souple , elle a attaché les six rubans.
Elle a chaussé ses envies, regardé en se posant sur un miroir. Elle a saisi son sac, et elle est partie.
Je suis tombée sur la moquette, dans un tourbillon de rouge, une agonie sans sang.
S'il vous plaît Monsieur ?
Oui vous et moi sur votre doigt, suivez cette Femme élégante.