Que le temps est dur, avec ce printemps qui pointe son nez chaud, et darde déjà les premiers rayons du soleil, mais moi, ce matin, je reste là, assis, plein de doutes.
Oui il y a cet espace devant moi, cette vie qui bouge mais à laquelle je ne crois plus appartenir, car la société bouge, court, dépasse ses limites, explose ses désirs, magnifie ses finances, ses dépenses, se gave de tout son argent, axe central de ce monde.
Je suis las, je suis à genoux face à moi-même, je doute.
Restez positif et léger, m'ont ils dit, mais eux sont ailleurs, et moi seul ici. Sans rien, sauf des mots, de l'énergie à partager ces derniers souffles de bonheur en vous lisant, en trébuchant mais en échangeant encore avec vous.
Je vais écrire, car elles me le disent souvent en off, en MP, il y a derrière une brise, une autre souffle, celui de vos coeurs, discrets ou commentant, celui de votre énergie à me pousser encore vers le haut.
Je vais écrire pour croire encore un peu à cette vie douloureuse, à ces féminités qui passeront de nouveau devant mes yeux, et ainsi nourriront mes futurs articles, mes mots et les rayons lumineux sur les facettes de vos silhouettes. Le soleil, ce printemps, c'est vous.
Alors je vous donnerai encore des mots.
Ecrire est un exutoire, un passage de liberté vers vous, un pansement à l'âme.