Annie, la maladie, le film sur sa maladie est repassé hier soir, très tard (pour ne pas embêter les gens, pour ne pas leur montrer une grande actrice, part de leur vie, et surtout sa famille face à sa maladie). Hier j'aurai pu vous faire un article, dix fois plus long, car sans être un fan, j'appréciais cette franchise, cette vérité. Elle vivait ses excès sans se cacher derrière le côté lisse de certaines actrices ou people en général. Elle vivait avec force ses amitiés, elle cachait uniquement ses doutes, elle souffrait en silence,elle avait un coeur, sûrement énorme.
La meilleure preuve, elle pleurait sa rage et son courage lors de la remise des césars en 2002, mais aussi l'amitié vers les autres.
Et moi, je vous le cacherai pas, elle m'a ému encore hier soir, comme une madeleine, avec mes mouchoirs, j'aime cette vérité. Pourquoi ? car j'ai l'impression de partager certains de ces doutes, de ne plus vouloir les cacher, mais les vivre, m'en libérer.
Deux grands des années 70
Restons positif !
Alors gardez aussi vos mouchoirs, car lundi soir, j'ai regardé ARTE, pour voir "belle de jour", enfin surtout en voir enfin la fin, car ce film est tellement lent et "un peu" vide que je n'avais jamais tenu jusqu'au bout. Mais je voulais voir les tenues, les décors des années 60 (1967 exactement) entre les Yves St Laurent et les classiques pulls, classiques robes droites, les seins obus, les coiffures, et les décors. J'ai adoré car ce n'est pas MAD MEN mais bien la france des années 60.
Ensuite il y avait un film sur Yves St Laurent, un génie, j'en ai déjà parlé avec plaisir, et là encore mes mouchoirs face à ses paroles, cette sensibilité et cet intelligence face aux courbes des femmes. Cet homme aimait les hommes, mais adorait les femmes.
Alors promis, je retiendrai mes larmes toute le reste de la semaine, et je vous glisse une de mes favorites, une photo sensible, à fleur de peau.
Pour rassurer les fidèles, voici des bas
et une belle féminité.
Nylonement