Restez ouvert à toutes les formes d'expression, ne pas toutes les accepter pour autant, car il y a des extrémismes réels.
Dans la couture, dans la haute-couture, tout est permis, sous le large pavillon de la création, tous les esprits peuvent donner de leurs féminités, de leurs masculinités, de leurs pensées obscures et de leurs fantaisies délicates. Un mélange sensé ou une féerie de folie en tissu, en matières plastiques et même avec Paco Rabanne de métal pour habiller les corps des femmes.
Mais existe-t-il une limite en dehors de celle du mauvais goût parfois flagrant, parfois sous voitre jugement dans les couleurs appréciées des unes, détestées des autres.
Une frontière naturelle au-delà de laquelle, ce n'est plus un vêtement, ce n'est plus de la mode mais une interprétation protéiforme et en trois dimensions, d'un exercice de style à but vestimentaire occasionnel. Le créateur Hussein CHALAYAN est dans cette catégorie, à mes yeux, comme un cousin du peintre et dessinateur H.R. GIGER, ils interprètent le corps féminin comme un support à leurs soudaines envies de silhouettes nouvelles.
Iris Van HERPEN complète le duo, avec une mode étrange, surprenante à la limite du surréalisme dans un univers du 25e siècle, perché sur des véhicules volants, dans des soirées au 453e étage d'une mégalopole dessinée par l'architecte dessinateur SCHUITTEN. En 2011, êtes-vous prêtes à porter ces robes ? à devenir des sculptures vivantes ? ou plus simplement à comprendre sa vision de la mode "actuelle" ?
Credits & copyright Iris van Herpen
Couture ou Art ?
Nylonement
