Comment connaître la position que l'on aurait à leurs places ?
Vous avez dû lire dans les magazines féminins (Be, Grazia, Elle, Cosmopolitan, ...) cette histoire entre deux femmes, une mère et une fille. La jeune femme de de 25ans est née sans utérus, et ne peut donc pas envisagé une grossesse, malgré sa forte et belle envie d'être mère. Sa maman de 56 ans , après concertations et autres examens de la situation par des personnels du monde médical (gynécologues, psychiatres, ...), a proposé de lui cédé son utérus. Non pas pour porter à son âge l'enfant de sa fille et de son gendre, après une insémination in-vitro, mais par un don et une greffe. Les chances de succès sont minimes, les risques sont ceux classiquement donnés dans toutes opérations de greffes, mais le souci commence par la case "éthique".
Alors j'ai lu, j'ai relu, j'ai essayé d'avoir un peu de profondeur sur cet article, sur ce cas nouveau.
Autant il est parfois facile d'avoir un avis tranché, le sien sur des sujets qui nous concernent, qui pourrait nous concerner, mais parfois, je prends encore plus de recul. Pourquoi ? car ici le cas est loin d'être une évidence, il est force de souci de santé pour les deux personnes, et il serait aussi source de bonheur intense pour le future greffée, si l'opération réussie, si l'utérus est accepté, si lil accepte ensuite de recevoir les ovules, le processus de création, si il tient jusqu'à l'accouchement , durant une grossesse entière. Beaucoup de si, pour un possible "beaucoup de joie".
Chloé Lambert (actrice)
Mais si cet exemple fonctionne, ne sera t il la porte à des échanges plus douteux d'organes (déjà existants en Inde avec des villages où les personnes vivent avec un rein, l'autre ayant été vendu ...). Je ne sais quoi penser.
Si, l'adoption reste à mes yeux le meilleur moyen d'avoir des enfants quand la nature nous "défend" d'en avoir. Enfin c'est juste mon avis. Mais ce cas est un exemple de la complexité de la vie, de celles de deux femmes, très proches, d'envie, de désir d'être mère.
Vive la vie, et ses bonheurs.
Nylonement