Elle représente le mot « volupté » par la complexité d’être femme, de ne pas être une femme-objet, de créer et de susciter le désir sans être uniquement de chair, avec une belle âme. Elle donne, elle reçoit des commentaires, souvent sucrés comme des cadeaux, des macarons ou des cannelés, souvent parfumés comme sa peau, pour magnifier notre admiration, un bouquet de pivoines et de roses, un bouquet virtuel.
J’admire, et mon respect va de paire avec ce suffixe que j’ai donné à « Lady » A. Elle est une Lady de volupté, elle est une sculpture que l’on envie de caresser des yeux, et surtout de revoir à chaque visite du musée. Unique oui !! Mes yeux de quadra ont pourtant dégusté des multiples formes de la féminité, tant dans l’art que dans la rue, dans la vie d’un homme, d’un esthète amoureux du beau et du nylon. La vie bouge autour de nous, mais elle est cette splendide et évanescente Lady.
Sincère admiration.
Discrète admiration, car vous ne l’avez jamais vu sur ce blog. Citée Oui ! Ovationnée indirectement oui ! Mise en avant, oui, sans jamais plagier ses photos, par pur respect de son blog, de sa quête de sensualité. Son site se suffit à elle-même.
Même si en ouvrant une malle de bas nylon, de bas vintage, je pourrais l’imaginer les glissant sur ses ongles vernis. De ses mains délicates, fines, malgré ses bagues et avec une souple agilité, elle tirera vers sa cheville, ajustera par habitude d’élégante, du bout des doigts le début de couture, sur son talon, sur le début de son mollet. Elle déroulera avec touche, comme un pianiste, les courbes et les creux, les volutes, celles qui attirent regards et lumières sur ses jambes, vers sa cuisse. Epilation parfaite, symphonie et vibrations du nylon sur cette jambe de Lady. Elle saisira le papillon d’une guêpière Chantal Thomass, qui tout en voile, enveloppera sa taille minime, ses hanches de pin-up glamour, et moulera comme une seconde peau son buste frais, son cœur.
Là doucement, presque fragile elle attachera les jarretelles à son bas. Elle profitera du miroir, pour se revoir, imaginant nos yeux cachés derrière les coussins du lit à motifs de papillon rare. Le second bas lui procurera le même plaisir d’accomplir sa féminité. Le choix des talons à double bride, vernis, satisfera cette gourmandise de petite fille qui rêvait d’être princesse, devant les vitrines de chaussures.
Une robe ou une jupe, sa vie et mes rêves en décideront …
Chère Lady Armandie, que vos battements d’aile, fragiles, sachent qu’ils trouvent toujours des mains amies, de femmes mais aussi d’hommes sensibles, pour vous poser, pour reprendre votre souffle.
Car notre cœur, du mien, je soufflerai pour vous voir vous envoler à nouveau, légère et papillonnante avec des ailes en dentelle.
Et dans mes mains, dans mes yeux, Lady, vous serez éternellement bienvenue.
Non, ce n'est pas Armandie, mais un hommage.
et aussi Chère LADY 1/2
Nylonement