Bon anniversaire,
Tous les jours sont propices à des anniversaires, avec le grand classique pour votre anniversaire de naissance, la fête de votre nativité personnelle. Mais il faut fêter les envies et les ami(e)s , les échanges et les rencontres, et puis parfois les non-fêtes, les non-évènements, les moments calmes et sans raison.
Pourquoi ? Pour rien, pour sortir des cadres et vivre, non sans limites et sans loi, mais vivre un grain d’excentricité (enfin celle vue par les autres). Vivre un moment à part, une petite folie pour soi, et pour les ami(e)s.
Un don de soi, un petit geste, un clin d’œil à l’inconnu, une surprise à d’autres. Un acte gratuit venant d’une envie positive. Juste pour un sourire, Non ! des sourires, et si vous avez du cœur, parfois avec quelques larmes salées, douces au creux de vos émotions.
Pleurer de plaisir, non sur une blessure. Pleurer des larmes fragiles, preuve d’une sensibilité soudaine, intense, à évacuer, à partager.
Alors j’ai envie de lui poser une caresse, une claque complice et douce, un baiser sur son étoile, même si cette année j’ai été si près de sa Lune, de leurs astres charnels. Avec ou sans paroles, nos mots et nos quelques phrases, notre partage contenaient toute la chaleur des lieux. L’intensité d’un moment de grâce, un tournage, un lieu, des frémissements.
Oui Mesdames, je vous écris enfin cette dédicace, tels des liens de satin autour de vos bas, tendus par une émotion, juste et ajustée pour tout vous dire. Je suis, je fus proche de vous. De mes doigts, j’ai touché vos bas, effleuré vos cuisses, mais profondément respecté vos féminités. Le moment était fort, hors du temps, hors de tout référentiel, le lieu silencieux et bruyant, de nos sensations en harmonie, de la machine en action, nous étions proches de la source de nos chers bas Fully Fashioned. Comme puisant au Paradis , non des fruits défendus, nous avons glissé le nylon sur vos corps, vos rondeurs et vos exquises courbes.
Et les gestes, sans répétition, ici point de numéros d’acteurs et d’actrices, mais un feeling pour un trio, un bel atmosphère. Privilège de voir, d’approcher et d’apprécier les anges, mais conscient de vivre le rêve de tout fétichiste : croiser des Femmes, succomber mutuellement aux paroles sur le Nylon, passion commune. Voir, entendre son froissement, échanger sur nos ressentis. Puis entre fils et confection, à pas mesurés, avec quelques sourires, je vous ai vu changer, rentrer dans l’excentricité d’un rêve éveillé. Cette journée, et non cette nuit, était différente. Le soleil, bien là, très chaud, lançant sa lumière, nous étions chez CERVIN, à quelques pas de l’eau fraîche, en pleine discussion, libres, dans les Cévennes ancestrales, avec une horloge arrêtée.
Indéniablement la discrétion des réalisateurs, et une certaine osmose naturelle, sans retenue et sans ambiguïté, ont permis l’harmonie de vos pas, le déhanchement de vos talons, de vos cuisses, de vos féminités, la liberté de vos gestes.
Libres de soulever vos jupes, de montrer vos cuisses, de savourer cette matière, d’ouvrir les pochettes comme des écrins à bijoux. Vous avez naturellement glissé vos mollets, différents comme deux sculptures associées au mot « sensualité ». Les coutures se sont placées. Par habitude, par envie, instinctivement car ce sont vos jambes, et votre plaisir.
Mon cœur apprécié, avec calme et respect, et quelques palpitations de plus. Il a ajouté les jarretelles, corrigé par jeu, par gourmandise les alignements, par curiosité des courbes, comme une tangente impossible sur des arrondis parfaits.
De ce moment, je vous souhaite un bel anniversaire. Ne compter ni les jours, ni la date, juste une envie, de vous dire encore « merci », un grand « MERCI », comme des bougies infinies sur un gâteau de volupté.
MERCI mes anges.
Copyrights CERVIN
Nylonement