Chaque dimanche, sur NYLON-VOLUPTE.com, en harmonie avec les autres jours où je vous parle de féminités, avec des portraits de femmes, de métiers, des billets d'humeur et de mode, donc le dimanche, je vous parle très régulièrement de bas nylon. Pour vous rassurer, ma vie est faite d'autres activités, plus ou moins nombreuses chaque semaine, mais avec des enfants qui grandissent, des idées de création d'entreprise, des doutes, des sourires, et donc parfois entre deux moments plus calmes, une passion pour la finesse.
Une passion dite fétichiste, car comme je suis un homme, je suis forcément un pervers, un être vil et baveur qui ne contient plus ses pulsions dès qu'il imagine la présence d'une paire de jambes enveloppée de voile de nylon. Enfin, cela c'est ce qu'imaginent les bien-pensants, ces personnes délicieuses de couardises, de mensonges et dont l'imaginaire frustré pense beaucoup, développe des idées et autres préjugés de grande ampleur. Je les laisse à l'entrée de ce blog, qu'elles entrent et retrouvent le sourire dans ce lieu sans luxure mais avec une profonde envie de luxe, de beauté, de volupté et de sensualité. Et qu'elles ne cherchent pas des images ou des propos sexuels car ici seul l'esthétisme et le savoir sont des valeurs premières.
Mais le bas nylon reste collé, bien trop souvent à cette image sulfureuse, de l'intime dévoilé, de la jambe découverte. Et c'est vrai ! Car comment savoir qu'une femme, là choisie au hasard dans une foule, porte des bas, comment ?
Uniquement par le fait très osé de voir le début ou le total revers de son bas nylon, signe d'une élégance très rare, signe d'une possible multiplicité de jarretelles tendues au-dessus.
Mais finalement, on ne regarde pas sous les jupes des filles, ni même des femmes, car celles-ci ne sont pas exhibitionnistes, portant des robes ou des jupes de longueur raisonnable. Et si la mini-jupe croise les véritables bas nylon, ce sera sur une scène de Burlesque ou dans un lieu plus intime, pour une soirée plus privée, mais là cela ne nous regarde plus.
On ne voit pas, car ce n'est pas visible.
Et l'esthète que je suis, amateur de silhouettes féminines, saura pourtant discerner une porteuse de bas nylon, juste avec sa cheville. Car si le nylon, actuel ou vintage, est bien là, sa fausse souplesse laissera deviner quelques plis, quasi anodins mais présents au-dessus du talon de l'escarpin.
Alors oui, je saurai, juste pour moi, et peut-être mon imaginaire, que cette femme, qui déjà s'éloigne au loin, porte peut-être (illusion ou espoir, car je ne serai jamais totalement sûr) des bas nylon. Car juste pour elle, pour sa mode, pour son plaisir personnel, pour son élégance et sa beauté, pour sa liberté de femme, elle a choisi d'honnir à jamais le collant, de prendre le temps de clipser ses bas si doux pour ressentir dans ses mouvements cette douceur infinie, à fleur de peau.
Et plus encore elle se sent souvent plus féminine.
Chut, c'est son secret.
Nylonement