Sacré mariage, moment sacré d'une vie, ou simple ponctuation un peu lourde que l'on traîne durant des années, avec une famille, des crises d'engeulades. Je vous laisse faire votre choix. Jen egarderai que la vision festive, édulcorée et soyeuse de ce duo.
Ce jour-là, enfin elles osèrent, pour la première fois. La mariée, son amie, avaient pris le temps de choisir, de rigoler dans les magasins depuis des semaines, parfois en fin de journée après le travail, souvent les samedis après-midis. Des moments complices, des choix de chaussures, d'un sac à main qui serait utile pour les émotions et les mouchoirs, du bouquet de fleurs, non finalement l'amoureux tenait à s'en occuper. La robe bien sûr, et quand les essayages avaient commencé, réguliers dans les retouches, elles avaient poussé la porte des boutiques de lingerie, après avoir passé une soirée sur le net. Surprise pour elles, aucune des deux n'avaient jamais porté de bas, juste un ou deux DimUp, sans conviction.
Elles partaient vers le graal, des véritables bas de mariées, ceux avec les jarretelles. Elles rougissaient presque en parlant, en poussant des mots qu'elles ne maîtrisaient pas. Pourtant elles aimaient varier de lingerie, mais c'était un autre monde. La vendeuse, une quinqua habituée à toutes les demandes, les orienta vers une guêpière blanche, proposant aussi un serre-taille pour les hanches de la future dame. Les essais furent laborieux, avec une vague de tortillements pour attacher le tout, pour se rassurer, pour se sentir plus à l'aise avec. La vendeuse, toujours proche, ajusta le tout sur les hanches, proprement, mettant en valeur avec ses mots, les atouts de féminité, les arrondis avantagés avec l'ensemble. Pour les attaches, la rigolade fut suivie d'un cours rapide, pour apprendre à glisser le revers de nylon dedans, d'appuyer d'une main, de glisser de l'autre l'attache métallique.
Mais le plus beau souvenir, fût finalement cette première fois, cette sensation surprenante d'avoir découvert un nouvel univers de sensualité, sans aucune vulgarité, car ce blanc, apportait une touche rassurante, virginale ou presque, une goutte de parfum devenu lingerie. Le miroir renvoyait une nouvelle image d'elle-même, un sourire intérieur arriva jusqu'aux lèvres, illumina son visage. Elle se sentait peut-être plus femme, mais surtout elle assumait cet ensemble de dentelle, ce balconnet qui portait fièrement ses seins. Ses hanches pulpeuses devenaient un autre balcon, glorifiait ses formes sous un voile d'arabesques blanches, de fleurs délicates. Bas blancs, couture qu'elle avait choisi, trouvant ce détail si élégant, si raffiné, autant que les transparences de la culotte.
Son corps devenait bijou, pour elle, une émotion, un cadeau de plus pour ce jour si important.
Et si le premier bas avait été un peu laborieux, le second avec les indications de la vendeuse fût plus agréable. Quand elle put se voir avec les bas, devenus ses bas, regardant avec plaisir, une silhouette si féminine, et découvrant que c'étaient bien ses jambes si chatoyantes, elle sourit encore. Le voile léger était si fin, si intime avec sa peau.
Ce rêve sensuelle et sensitif, elle y décela un déclic. En demanda une seconde paire de bas, sans couture, pour les autres jours ... pour continuer à marcher avec ce souffle de nylon avec elle.
Son regard sur elle avait changé.
NYLON-VOLUPTE fête l'été, le calme du mois d'août et la féminité
avec une semaine consacrée aux bas nylon,
symbole glamour de volupté.
Nylonement