Je vous avouerai qu'il est rare que je puise dans l'actualité, et encore plus rare que j'accompagne le flot macabre des charognards médiatiques, qui font avec la misère, un fond de commerce et d'informations.
Mais oui aujourd'hui, enfin depuis hier, je suis triste, vraiment triste d'avoir perdu une amie, non pas une véritable amitié, mais ce lien qui se tisse entre nous, toutes et tous, avec les héros de la télé, plus encore avec les comédiennes, plus encore avec celles qui nous ressemblent.
Elle était, elle semblait si simple, si vivante et pleine de vie. Valérie emmenait par son humour, son dynamisme, sa fraîcheur, sa vérité plus simplement, elle nous emballait le monde dans un univers dont elle avait les clefs. Comédienne de second rôle diront-certains, de premier plan car sa présence était de plus en plus réelle, et elle le partageait si bien lors de ses interviews.
Elle semblait être cette femme, cette voisine qui a réussi mais qui continue à nous parler, à nous respecter, à rire avec nous durant les brocantes, à partir pour un film puis revenir pour la sortie de l'école. Deux petits garçons seront tristes, et en colère car c'est cette foutue maladie qui l'a rongée, croquée, mordue et laissée sans vie.
Valérie restera une étoile, une vraie, celle que l'on aimerait avoir près de soi, celle qui brille d'un sourire et provoque aussi de l'émotion dramatique avec son jeu de scène, variant de films et films.
Je suis confus, car cette femme, cette féminité, oui, je l'appréciais, tendrement.
Alors hier dans mon fauteuil, habitué au flot des actualités, j'ai été pris d'une émotion plus forte, celle qui vous rappelle que l'on est mortel, que la vie est trop courte pour partir à 47 ans, toujours trop courte pour les belles âmes.
Oui, une larme a coulé à cet instant, comme elle coule encore maintenant avec ces mots.
Emu et triste pour elle et sa famille, ses proches et amis.
Emu et en colère contre cette maladie, injuste.
Nylonement
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