Trouver le mot juste, l'adjectif qui serait le plus propice à me qualifier. Dans les yeux des autres, dans leurs cerveaux, dans leurs esprits, je suis une femme. Après, ils peuvent ajouter leurs choix.
Légère car d'un mois à l'autre, parfois il peut m'arriver de ne pas être accompagner par le même homme, un grand, un blond, un brun, un jeune, un moins jeune, je ne suis pas bloquée par leurs physiques, je recherche autre chose.
Libérée, car je ne cache pas ma gourmandise pour les hommes, pour des soirées ou des journées de pur plaisir, de jouissance. Mais derrière mes blagues, qui me mettent à l'égal des blagues sexistes des cadres avec lesquels je travaille, auteurs de tableaux de chasse et de petits culs, de phrases libidineuses, je suis peut-être une menteuse. Je joue, ils écoutent, ils ne gardent que leurs versions.
Allumeuse, car ma tenue est toujours très féminine, très glamour, sans aucune peur de montrer mon corps. J'y travaille chaque jour, chaque semaine en faisant du sport, en courant au petit matin pour expulser mes idées noires, pour savourer la douche après. J'aime la mode, je peux ,sans limites ou presque, m'offrir les chaussures ou les robes de mon choix, j'aime les matières légères, les décolettés profonds, les coupes près du corps.
Sensuelle, car j'assume sans le cacher, bien au contraire, que je suis une porteuse de véritables bas nylon. Une couture, une jarretelle, un revers, le hasard s'amuse de la fente sur ma jupe, des longueurs un peu trop courtes de celles-ci. Je ne m'exhibe pas, je ne cache pas mes bas, le vent est un complice des regards avertis.
Froide, quand les mots ne sont pas plus grossiers. Car je ne couche pas ! Ils imaginent, hommes et femmes, ce qu'ils souhaitent, leurs envies, mes soirées, mes week-ends, mes vacances, mes nuits. Mais tout cela n'est rien. Car si je suis ainsi, c'est pour laisser mon corps respirer. Mon adolescence avec des kilos en trop, une famille, la province triste, tout cela est loin. Je vis pleinement mon corps de femme.
Mais le soir, je profite pour sortir, pour lire, pour voir quelques amis. J'écris simplement.
Nylonement
Trouver le mot juste, l'adjectif qui serait le plus propice à me qualifier. Dans les yeux des autres, dans leurs cerveaux, dans leurs esprits, je suis une femme, après ils peuvent ajouter leurs choix.
Légère car d'un mois à l'autre, parfois il peut m'arriver de ne pas être accompagner par le même homme, un grand, un blond, un brun, un jeune, un moins jeune, je ne suis pas bloqué par leurs physiques, je recherche autre chose.
Libérée, car je ne cache pas ma gourmandise pour les hommes, pour des soirées ou des journées de pur plaisir, de jouissance. Mais derrière mes blagues, qui me mettent à l'égal des blagues sexistes des cadres avec lesquels je travaille, auteurs de tableaux de chasse et de petits culs, de phrases libidineuses, je suis peut-être une menteuse. Je joue, ils écoutent, ils ne gardent que leurs versions.
Allumeuse, car ma tenue est toujours très féminine, très glamour, sans aucune peur de montrer mon corps. J'y travaille chaque jour, chaque semaine en faisant du sport, en courant au petit matin pour expulser mes idées noires, pour savourer la douche après. J'aime la mode, je peux sans limites ou presque m'offrir les chaussures ou les robes de mon choix, j'aime les matières légères, les décolettés profonds, les coupes près du corps.
Sensuelle, car j'assume sans le cacher, bien au contraire, que je suis une porteuse de véritables bas nylon. Une couture, une jarretelle, un revers, le hasard s'amuse de la fente sur ma jupe, des longueurs un peu trop courtes de celles-ci. Je ne m'exhibe pas, je ne cache pas mes bas, le vent est un complice des regards avertis.
Froide, quand les mots ne sont pas plus grossiers. Car je ne couche pas ! Ils imaginent, hommes et femmes, ce qu'ils souhaitent, leurs envies, mes soirées, mes week-ends, mes vacances, mes nuits. Mais tout cela n'est rien. Car si je suis ainsi, c'est pour laisser mon corps respirer. Mon adolescence avec des kilos en trop, une famille, la province triste, tout cela est loin. Je vis pleinement mon corps de femme.
Mais le soir, je profite pour sortir, pour lire, pour voir quelques amis. J'écris simplement.
Nylonement
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