Certes je vais peut-être vous choquer, mais à chacun ses convictions, ses choix et même ses goûts.
Mais ici par simple choix esthétique, dans l'espace de mes impressions visuelles, de mon approche assez éclectique de la féminité, même si j'ai des préférences m'emportant souvent vers le glamour, je ne suis pas exclusif. Gourmand et gourmet de beauté, de naturel tout autant que de sophistication, de simplicité et de sensualité vraie, j'aime regarder la vie autour de mmoi, l'apprécier plus encore près de moi avec ma compagne, lâ sobrement câlé contre elle, là autour d'une table en discutant avec un thé chaud, là plus proche d'elle pour sentir son parfum. J'aime observer la vie qui passe devant, dans mon métier, fidèle observateur des humeurs, des doutes et des troubles, des émotions en particulier.
Cependant il y a des choses qui m'indiffèrent, nombreuses, pour ne pas perdre de temps à l'inutile, pour ne pas rentrer dans une opposition et donc souvent une perte de temps. Ainsi chacun ou chacune fait ses choix de vie, certains ne m'intéressent pas, d'autres sont invisibles et puis certains me choquent.
Alors je l'affirme ici, je n'aime pas le style vestimentaire et phographique androgyne. Ces obsessions, certes aussi passagères que la mode, de nous faire croire que ce mannequin homme défile chez les femmes ou inversement car les tendances veulent que nous soyons tous similaires. Eh bien non, il existe des féminités comme il y a des masculinités. Des reflets infinis et complexes, très nombreux de nous, parfois plusieurs pour une même personne, mais une différence sexuée de nos apparences. Non que je refuse de voir des pantalaons et des jeans sur des femmes, c'est une vraie liberté. Tout comme une chemise d'homme cachant un buste de femme, c'est beau, c'est amoureux parfois, c'est sensible, c'est féminin soudainement.
Ce que je n'apprécie pas ce sont les silhouettes sans style, sans réelle présence, avec beaucoup de fadeur et encore plus de snobisme pour nous faire croire que nous sortons du même moule, sans X ou Y, sans volonté d'être ou de paraître, juste une identité floue, pour ne pas insister sur notre existence générique.
Quelle tristesse marketing dans les objectifs de ses marques, dans les cerveaux mornes des directeurs artistiques prônant cette évidence comme notre seul avenir. C'est juste une tendance, je le pense, juste quelques pages dans un magazine, un effet à très court-terme car l'androgynie nous rendrait si commun, si mouton, que notre monde deviendrait désespèrément ennuyeux, anodin, pire encore banal.
Oui à la féminité, avec toutes ses expressions, à tous les âges, avec toutes les morphologies et toutes vos envies d'être des femmes libres.
Nylonement
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