Revoir, ressentir, revivre ... le temps passe et déjà mes vacances de début juin me semble loin. De beaux souvenirs, des images défilent, je hume les arômes du thé chaud devant moi, je croque dans ce croissant face au ciel bleu. Le point commun !
Ici mon bonheur se retrouve sur notre bout de terrasse, un toit surplombant les autres maisons, d'autres jardins, de la verdure, des oiseaux et bien sûr le bruit ronronnant des voitures, de la vie quotidienne, des matins dans la ville. Je déguste la confiture, groseilles sur tartines beurrées, calmement en ce jour de pause, de fête. Ma peau absorbe le soleil, sous le long tee-shirt blanc, nue dessous, mon corps déguste lui aussi cette liberté matinale, un souffle de vent, un bronzage toujours présent.
Fin mai nous avons fait notre fête, notre plus beau jour, en célébrant notre union, tant de souvenirs, des gens, des instants magiques, la famille, nos amis, lui, moi, notre mariage. J'y pense chaque jour en feuillettant l'album de photos, en croisant des bouquets de fleurs séchées, la mousseline de mon étole posée sur un fauteuil, dernière trace de la fête. Que de bonheur en si peu de temps, mais heureusement nous l'avons dilué, renouvelé en partant dans les îles, au soleil, dans un coin de paradis. Joie et soleil, mer bleue, intensément bleue, les vagues, les poissons, le sable blanc, tout le cliché chaque jour, chaque matin, chaque soir, nous avons profité pour nous aimer encore plus face ce paysage, digne de nos rêves.
Elles sont loin les vagues, ce bleu saturé, cette insouciance de ne vivre que pour s'aimer, se serre dans les bras, je ferme les yeux, je voudrais encore le revivre, là maintenant. Un coin de ciel bleu en tête, le vent, ce coton blanc sur moi, acheté sur place... ses mains. Il est là, complice, le sourire en coin de bouche, ses lèvres.
Pensait-il lui aussi à cette plage ?
Et si nous partions pour la journée à la mer, là, maintenant ?
Nylonement
commenter cet article …