Un mot associé au nom de ce blog, depuis près de cinq ans, un mot dont j'aime la douceur et l'évocation. L'érotisme lui sourit, est parfois un peu cousin avec lui, mais son autre ascendance avec la famille glamour me plaît tout autant.
Alors que cherchez de plus dans notre vie, dans ma vie et dans les contacts extérieurs de celle-ci si ce n'est un peu plus d'humanité et de réelle égalité.
En visitant hier pour la nième fois l'intérieur et l'extérieur du château de Vaux de Vicomte, à une cinquantaine de kilomètres de Paris, à quelques pas de chez moi, en accompagnant des visiteurs étrangers, j'ai revu de nouveaux détails sur ce lieu, sur ce siècle fou de la renaissance, sur les flies mégalomaniaques des riches, sur les travaux qui finalement traversent le temps, sous les nuages gris de mars, et soudain, dans une visite exceptionelle, en haut du dôme du château, le soleil. Perspectives multiples sur les jardins, sur un lieu loin de toute nuisance visuelle ou auditive, un paradis pour séduire, gouverner, magnifier le beau. Certes le luxe baroque des lieux piquent parfois les yeux tant le travail d'embellissement des sculptures, des couleurs sur les plafonds et les papiers muraux et dans les marquetteries des meubles sont opulents, mais la beauté est présente partout. Je suis resté fasciné par les horloges, un travail de perfection, de mesure du temps depuis des siècles. Tic-Tac sans fin.
Et puis la magie, par la fenêtre une mariée, des photos, des lieux si éléants dehors, des jardins à la française. Des souvenirs, récents, une soirée d'été en musique, champagne et bougies pour voir la nuit tomber, et main dans la main, errer dans ce lieu avec mon amoureuse.
J'ai descendu les marches de ces escaliers larges où des robes amples, des faux-culs encombrants avec dentelles et froufrous sont montés et descendus, vers les salles, les chambres, les boudoirs et parfois entre deux-portes, juste pour un baiser.
Dehors, le soleil était là, les mariées posaient, les amies étaient rayonnantes, une belle robe bleue ballon pour l'une d'elle, des talons rouges pour d'autres, des petites robes noires à foison, des belles-mères stressées, des beaux-pères plutôt émerveillés, des regards vers la belle robe blanche.
Une autre belle plus loin, en balade ou avec ce mariage, je ne sais, une veste courte sur un bustier de dentelle noire, une robe courte, très courte même mais avec un jupon de dentelle et mousseline noire dessus, très long sur des talons noirs. Un escalier, des bas noirs, des petits pas, deux jarretelles noires, un sourire dans mes yeux, avant de repartir ailleurs.
Je ne les ai plus vu que de loin, de très loin, mon imaginaire étant rassuré. Aujourd'hui encore, des belles en mode, savent compléter leurs dessous de jarretelles pour être belles dessous. Des fins bas noirs dont je ne saurais jamais si ils avaient une couture, mais dont la volupté s'est exprimée en quelques secondes. Juste là, sous le soleil complice, une transparence et certes un oeil gourmet de beauté.
Nylonement
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