Femmes d'aujourd'hui, mais avec quelle définition réellement exacte ?
Femmes de France, femmes d'ailleurs, femmes libres ou femmes soumises, dans des libertés d'expression à géométrie très variable, elles sont en 2015 loin de voir le monde avec égalité, parité ou équité, suivant la vision de chacun. Troublante réalité qui mériterait une approche macroscopique et universelle, pour appliquer des droits naturels entre toutes les êtres humains, les femmes et les hommes. Loin des valeurs ancestrales héritées de l'homo erectus, animal devenu bipède par hasard ou au nom d'une intellience dite supérieure sur les autres espèces du monde animal. J'en doute après tant de mutations, d'adaptations et de variantes. L'être humain a su se reproduire pour perpétrer son existence, il a su devenir complémentaire et sourire de son évolution, mais je fais abstraction des batailles pour survivre suivant les époques et les changements climatiques.
Des milliers d'années pour créer des choses devenus évidentes pour nous, des inventions, des découvertes, des soins, des libertés nouvelles et une vocation incroyable de créer toujours plus, de partager son savoir, de transmettre, enfin pas pour tous, pas pour toutes.
Des pointillés, des points d'exclamation, des points d'interrogations, des points de suspension. Une incompréhension et non des fautes de frappe.
Car ici et là, pas forcément là-bas, chez les autres, chez les bouc-émissaires des médias ou de certaines nébuleuses politiques, mais bien là proche de nous, les femmes n'ont pas l'égalité dans la vie. Car apparement encore en 2015, le fer à repasser simple un objet pour mains féminins, le lave-linge, les courses et tant d'idées reçues que l'on perpétue avec nostalgie pour les uns, avec fainéantise entretenue pour les autres. Question de générations ? Questions de messages implicites dans nos éducations, dans nos remarques, dans nos discours et plus encore dans des comportements machistes pour ne pas dire primaires de certains. (Pardon aussi de certaines !)
Oui en 2015, certaines tâches élémentaires sont forcément féminines, vu par les hommes, élévés ainsi peut-être par leurs mères, protectrices ou facilitatrices de ces idées, confortés par leurs pères, chefs de famille. Ah oui, ce sacro-saint terme, obsolète et sans définition que vous retrouverez dans toutes les études,, dans tous les questionnaires, dans les paperasses administratives, un héritage du XIXe siècle et d'avant plus encore, mais toujours en cours au XXIe siècle. Au-delà de la caricature des créneaux impossibles, des conduites douteuses de ces dames, on pourrait ajouter qu'elles ne savent ni lire, ni écrire, ni utiliser un ordinateur. Les idées persistent, durent dans le temps et retrouvent un statut implicite dans des discours obscurs autour de nous.
Il ne faut pas rentrer en rébellion (peut-être après tout ...) contre le système car c'est vain, contre toutes les impossibles remarques et transmissions d'idées sur le genre associé aux métiers, à l'éducation, aux tâches ménagères, à la vie en général. Mais il existe encore trop de marches supplémentaires sur le parcours d'une vie au féminin, sans raison.
Nous pouvons le changer à notre niveau, avec nos enfants, nos proches, lors de réunions associatives, de débats entre amis.
Point par point, il faudrait non pas un article sur ce blog, mais une encyclopédie de blogs, féminins et/ou féministes, écrits par les femmes mais aussi des hommes, pour lister les inégalités, les différences, les réalités et les faits. D'ailleurs est-il bon de revenir à d'éternelles comparaisons avec le passé, avec le confort des uns, avec les progrès des autres, avec les routines instaurées, les regards émus et faux, les réels avancées, les réels reculs depuis simplement deux ou trois décennies.
Nous sommes du genre "humain", notre diversité fait notre richesse, nos libertés plus encore. Le respect de l'autre totalement.
Certes les valeurs nécessitent des défintions claires et naturelles pour tous. Mais plus encore partagées par tous. Malheureusement force est de constater que le confort des uns s'appuie sur la soumission, sur des non-libertés pour les autres, sur un système déviant et obsolète. Le débat serait long, fougueux et argumenté par des visions fortement différentes, des hommes, des femmes, des uns sur les autres et réciproquement.
Mais je ne vois que mon échelle, microscopique parmi les sept milliards d'humains. Et quand mes enfants, filles et garçons sont nés, ont grandi, continuent d'avancer dans leur maturité, je n'ai transmis qu'un seul message. Nous sommes égaux, toi et toi encore, toi aussi. Toutes et tous pareils. Et quand vient le moment des repas, du repassage, du travail, des documents, des ordinateurs, des vélos, des voitures, des instants de vie, nous sommes différents mais tout est possible par l'un ou l'autre. Pour un travail donné, le salaire devrait unanimement être le même (oui vous directeurs et directrices RH, SVP, il serait bon d'appliquer les même barèmes et avantages, d'oublier les remarques inutiles sur les congés enfants malades,sur les horaires normaux de fin de journée pour un homme, normaux pour une femme, et autres regards de travers à chaque grosssesse). Car là oui, nous sommes bien différents, les femmes accouchent, donnent la vie, cette lumière incroyable, mais elles ont besoin des hommes pour les aider dans ce cadeau fait à deux. Respectons la grossesse et la maternité, mais aussi envisageons une réelle et forte implication des mâles dans l'éducation des enfants, jeunes et un peu plus.
Oui le fer à repasser est un ustensile utile, pratique, apprécié pour donner de l'élégance à une robe bien nette, à une chemise bien nette. Et avec ses fonctions sont unisexes.
Point par point, il serait vraiment trop long de lister les qualités des femmes, les qualités des hommes, car nous sommes pareils. Mais en aucun cas, pour le choix d'un poste, le critère du genre ne devrait influencer le sélectionneur. Et quand dans le couple, la vie courante nous oblige à des tâches répétitives, ne négligeons pas de nous rappeler que nous pouvons apprendre à les faire, avoir des affinités pour certaines plus que d'autres, mais que l'équilibre dans le temps, dans l'investissement humain de chacun doit être égal, non compté, mais implicitement et naturellement égal. Car au final, nous aurions mieux compris l'autre, une communion plus évidente entre nos actions partagées, communes, pour le bien de tous.
Peut-être aussi le plaisir d'avoir plus de temps pour nous aimer. Tout simplement.
Avec les pois et les plumetis, j'espère laisser des traces, des signes pour que le chemin de nos actes soit plus rationnel et aimant, avec plus d'émotions et d'égalité, d'équité.
Nylonement