Dans notre magnifique monde merveilleux, (et les superlatifs me manquent en regardant le journal télévisé, les discours politiques rassurant sur un monde qui glisse vers l'immonde, la crise et 'linhumanité), il est bon de sacrifier tous les élements de notre vie à des statistiques. Les théories mathématiques pour régencer tous nos actes, tous nos comportements, tous nos mouvements et pire encore toutes nos pensées. Tous nos êtres !
Ah soudainement, je profite d'un espace sans caméra de surveillance, je découvre que je suis un être libre, plus encore de penser. Et malheureusement ou heureusement unique, même si de loin je ressemble à un homme, grand, aux tempes grisonnantes, au mantien droit, au style classique avec son costume, et avec une silhouette normale, standard. Je suis unique, comme l'ombre derrière ce clavier depuis cinq ans pour les blogs, depuis bien plus longtemps pour commenter, argumenter, découvrir et partager autour de nombreux sujets. Mais en particulier sur les bas nylon.
Les fameux Bas Nylon à Couture, mais avec un esprit assez ouvert pour tout ce qui se rapporte de près ou de loin à la féminité, mais avec une seule obsession le glamour !
OUI le glamour au féminin !
Une obsession ?
Une pathologie ?
Une drogue, oui le mot est là, terrible et quasi diabolique.
Je suis un drogué pour quelques grammes ... de nylon. Mais le temps, l'âge peut-être, la sagesse malgré moi probablement, j'ai vu les jambes évoluées, je les ai regardées, observées, oubliées, annotées, décrites, sanctifiées, adorées, dégustées. Tant d'autres adjectifs qui tournent autour des jambes, de ce simple accessoire de mode, indispensable à la féminité, à une belle signature pour avoir de l'allure entre les talons et la robe.
Le temps donc, m'a donné l'aisance de pouvoir virevolter entre deux barres parallèles. Deux verticales dont je ne peux me lasser, car la beauté est effectivement une drogue, dont hélas j'aime savourer, chaque jour, mais pas tous les jours, l'infini pas à pas en tous sens. J'ai dépassé l'étape de l'addiction, de la pathologie fétichiste peut-être aux yeux, le plus souvent d'ailleurs dans les pensées des autres vers ma personne. La sérénité me fait rêver de beaux bas, me donne parfois le bonus de croiser des bas sur le net, dans la vie réelle. En parallèle de ce fétichisme possible, mais sans effets secondaires dangereux, ni pour moi, ni pour celles que je croise, je vis le bonheur.
J'ai l'immense chance de vivre avec une compagne élégante, féminine. Et pour ceux qui me voyaient papillonnant entre deux starlettes d'un soir, deux mannequins ou grandes blondes à forte poitrine, non pardon, avec des jambes infinies, des jupes non pas mini mais micro, roses pour ajouter au fantasme. Peine perdue ! Ma vie privée est celle d'un amoureux, main dans la main avec son amoureuse, simplement. Fusionnel et heureux ! oui ! Avec quelques grammes de nylon entre nous ...
Combien de grammes pour mon bonheur !
Quelques grammes, souvent, parfois, rêvés ou imaginés, vus, aperçus, tous les jours parfois, aucunement pendant plusieurs jours aussi. Mes activités me retiennent derrière des claviers, derrière des dossiers.
"Et mon bonheur", je dirai plutôt "et ma passion" ?
C'est ainsi, nous sommes semblables et différents à la fois, alors en respectant les règles et unanimement celle de l'équité entre les Femmes et les Hommes, de 365 journées de la Femme par an, je suis un passionné de bas nylon.
Et une passion n'a d'intérêt que si elle est partagée. Simplement en discutant, en parlant de sa réalité d'accessoire, en modérant les pensées érotiques (ou pire) trop souvent associées, en offrant des paires de bas nylon, en renseignant des anonymes, des inconnues et des amies, en expliquant les premières fois avec de véritables bas nylon, en démystifiant les jarretelles, en expliquant l'histoire de ce symbole glamour, en promuvant encore et toujours ces quelques grammes de nylon. Je ne deale pas, chaque dimanche, je partage altruistement le bonheur associé aux bas nylon.
Combien de grammes pour mon bonheur !
Et vous ?
Nylonement
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