Encore un de ces repas amicaux où l'on refait le monde avec des amis ou de nouvelles connaissances, des relations. Inévitablement on finit toujours par évoquer après la météo grise de l'hiver, les plats et le régime, voire les soucis de santé, quand ce sont des nouvelles têtes, les études, lointaines pour moi, et le travail. Sujets intéressants mais pour le premier qui finit plus par m'intéresser car il concerne les études de mes enfants, déjà débutées ou en cours de choix.
Pour le travail, mon parcours est atypique, incongru, loin des cases des grilles à diplômes à la française, seul pays où on vous catégorise à vie, même quelques mois avant la retraite par rapport à un certificat eu dans un autre siècle. Bref j'en ris toujours car je pense à certains métiers difficiles à avouer à son prochain, comme croquemort ou inspecteur des impôts, une distance apparaît alors, pleine d'interrogations, d'anonymat, de dégoût ou de choses à cacher. Dans mon cas, il est vrai, je surprends dans l'autre sens, car avec les femmes comme les hommes, être un homme qui travaille dans le secteur de la lingerie, qui vante des collections et des marques, entre petites culottes, strings et guêpières, avec une certaine connaissance des matières, des tailles, des variétés et des tendances. Point de fossé, plutôt une réelle et franche curiosité, même quand un prêtre et ami, blagueur potache par excellence tend l'oreille.
La lingerie attire le monde, les pensées suivent et donc les préjugés prennent l'autoroute avec, les beaus souvenirs brillent dans les yeux de certains, les rêves dans les autres regards, le pratique seulement pour les plus pragmatiques, la sensualité et la féminité dans les idées les plus communes. Chacun à un rapport singulier, propre à son éducation, à sa vérité personnelle, à son parcours de vie, et , disons-le, aussi à sa vie sexuelle. Enfin du moins à celle qu'il ou qu'elle a évcu, mais aussi à celle dont tous ont rêvé, dans leurs fantasmes ou sobres désirs. Rassurez-vous aussi, je sais éviter les bien-pensants qui voient en moi un diable cornu, un bacchus de la dentelle dans un costume propre.
Mais je partage suivant leurs questions, mes émotions, mes réponses professionnelles, et puis avec un cercle plus restreint, plus proche aussi des pensées plus libres, des envies comme les leurs. Je ne parle pas d'actes, ma vie sexuelle, reste entre moi et ma compagne, uniquement, ne vous intéresse pas.
La poésie du glamour, les mots infinis pour décrire la volupté, les articles si nombreux pour comprendre, pour faire vivre différentes facettes de votre Féminité, tout cela m'intrigue et j'aime le partager, en jouer avec vos et mes angles de vue, des regards si différents. La lingerie devient alors un ligne directrice, une illusion de nuisettes et de soutien-gorge, de coupes et de ressentis, de rires et de souvenirs, de possibilités et d'essayages futurs. Nous sommes ici au coeur de l'intime, car les dessous se posent sur votre peau, femmes ou hommes, recouvrent votre corps au plus près de vous-même.
Et pourtant, je ne cesserai de la répéter, la lingerie, les bas nylon avec, accessoires glamour et choix personnel pour habiller les jambes (d'autres mettent bien des collants, et alors ?), ces éléments de mode sont intimes, sont le plus souvent cachés, invisibles à notre vue.
Et surtout, ils ne signent en aucun cas votre sexualité, et par extension débile ou par raccourcis enrobés de préjugés, ils ne sont pas vices et pornographie.
NON, les dessous, la culotte, le shorty, le soutien-gorge balconnet, les bas nylon et les jarretelles ne sont que des subtiles touches de féminité car généralement les matières sont douces, ultra-douces, infiniment agréables au toucher, mais surtout au simple fait de les porter. C'est un choix quotidien pour soi, pour le confort, pour le pratique, pour la séduction, pour l'amour peut-être, mais rien ne provoque une magie incontrôlable de votre corps, une transformation dingue en vamp ou en créatures nymphomanes.
OUI, les bas nylon, ceux que je promeux ici le dimanche, sont des voiles invisibles, soyeux et élégants pour glorifier à mes yeux, la beauté de vos jambes. Parfois, vous comme moi, nous en savons pas qu'ils sont là, seule celle qui les porte profite de cette caresse toute particulière qui habille sa nudité. Discrètement, avec un bonheur simple ou parfois avec le plaisir programmé de plaire, de surprendre de ce détail si glamour, un compagnon ou une compagne. La nudité est là, elle frôle le haut des bas, elle se glisse sous la tension des jarretelles, mais jamais elle ne se révèle sans votre accord. Sans vulgarité, sans vision obsessionelle, juste un bonheur particulier, un accessoire de seconde peau, démultiplicateur de finesse, de sourires, d'amour aussi !
Nylonement
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