La météo était à la pluie, les nuages se sont séchés, le soleil est revenu, le froid reste, l'hiver se prolonge, c'est un mois de février. Et comme les autres jours de l'année, vous vous aimez, vous travaillez, chacun de votre côté, tout en restant en contact via le téléphone et quelques sms. Certes aujourd'hui, vous l'accompagnez jusqu'à la gare, une réunion, un court voyage, une séparation, qui n'est pas souffrance, mais juste un rappel que l'autre peut vous manquer.
Alors pour qu'elle soit toujours près de moi, proche de mes pensées, et plus encore présente quand le téléphone ne peut me donner le son de sa voix, quelques mots. Je l'ai toujours avec moi, en photo, oui mais avec un bonus si dimensionel, si réaliste. Là près de moi, je peux fermer les yeux et la sentir. Son parfum, sa peau, son cou, ses cheveux mi-longs si doux, ce mélange humain unique qui fait de cette fragrance et de son corps, un fin dosage d'éternité dans laquelle j'emmenerai me perdre.
J'adore ce bisou-là juste avant de partir, juste en revenant, là dans son cou, près de sa gorge, sans oublier ses lèvres rouges.
Alors même si je m'éloigne, dans ma poche, j'ai un mouchoir, un vrai carré de coton ancien, souple et tendre, gorgé de son parfum. Je peux à tout moment, me prednre une dose, une profonde goulée d'elle. Les moments sont moins longs, les soirées d'hôtel après nos discussions longues au téléphone, différentes, car avant de dormir, je prends mon coeur sous mon nez.
Elle est toujours là, mon imagination fait le reste, mais jamais ne se trompe, car c'est le sien uniquement. Une persistance fidèle à sa silhouette, à son sourire, à ses robes, sa douceur, sa façon si unique d'être femme.
Nous avons croisé un jour ce parfum ensemble, il ne la quitte plus, nous ne quittons plus. Juste quelques jours, avant de la serrer de nouveau dans mes bras. Et sentir son corps, son parfum, son coeur.
Nylonement
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